Au lendemain de l’enterrement de Jules Bourdes Ogouliguende, le président de l’UPNR, Louis Gaston Mayila a publié dans les réseaux sociaux, un message d’adieu en hommage à son compagnon de lutte politique. Voici le texte.
« Je rentre de Port-Gentil où je suis allé m’incliner avec nostalgie et respect devant ta dépouille. Je suis revenu à Libreville où tu n’es plus, et où je ne te verrai plus
Alibandeng ne sera plus pour moi qu’un douloureux souvenir. Je n’aurai plus le bonheur de te voir m’accueillir au pas de ta porte vêtu d’un haut et de ton pagne rituel et traditionnel.
Adieu Ndogoula ! Le drame de la vie, sa tragédie, ce n’est pas la mort, mais ce qui meurt en nous pendant que nous vivons encore. Tu es Ndogoula. Ce qui meurt en ces nombreux vivants qui t’ont aimé apprécié et respecté. Les larmes qui perlent mes joues privées à jamais de tes affectueuses accolades ne tariront jamais parce que tu es vivant NDOGOULA. Les gens comme toi ne meurent pas !Ils s’en vont seulement prendre du service ailleurs . Grand initié éclairé, tu crois à la réincarnation. Ce n’est donc qu’un au revoir … mais le voyage ensemble a été tellement court qu’il ne peut pas ne pas laisser des regrets.
Qui te voit là-bas NDOGOULA ? Qui a ce privilège dont je suis privé ? Comme j’aime à le dire, le meilleur d’entre nous s’en est allée vers les cimes et les hauteurs qui sont désormais siens.
Mon cœur cruellement meurtri reste à jamais le dépôt de nos échanges et de nos confidences d’initiés Je t’entends encore me « Ecoute Mayila ou encore écoute Louis Gaston, moi je te dis… »
Combien de choses te restaient encore à me dire ?
Adieu Ndogoula ! De là où tu es, tu observes le spectacle de ceux qui mettent les malheurs de leur pays au rang de leurs espoirs.
Adieu Ndogoula ! »