Libreville, mars 2025 – Le Gabon inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de la transparence et de la bonne gouvernance des ressources extractives.
Grâce à la validation de son engagement par le Secrétariat international de l’Initiative pour la Transparence des Ressources Extractives (ITIE), le pays franchit un cap décisif, consolidant ainsi sa position parmi les nations pionnières en matière de gestion durable et responsable de ses richesses naturelles.
Cette reconnaissance internationale témoigne de la volonté du Gabon de rompre avec les pratiques opaques du passé pour embrasser une ère de transparence et de développement durable.
Saluant cette avancée historique, M. Nicaise Moulombi, Président exécutif de l’ONG Croissant Saine Environnement et deuxième vice-président du Conseil Économique, Social et Environnemental, a rendu hommage au Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour son leadership visionnaire. « Cette validation positionne le Gabon comme un acteur clé de la transparence dans la gestion des ressources extractives. C’est une étape cruciale vers une transformation numérique et une gouvernance exemplaire », a-t-il déclaré avec enthousiasme.
Ce succès repose sur une collaboration sans précédent entre le secteur public, le secteur privé et la société civile, dont l’implication active a été déterminante pour atteindre cet objectif. M. Nicaise Moulombi a également souligné l’engagement du groupe d’intérêt ITIE et des représentants de la société civile, tout en insistant sur la nécessité de concrétiser cette avancée par des actions tangibles sur le terrain. « La synergie entre les différents acteurs est une victoire en soi, mais elle doit maintenant se traduire par une gestion rigoureuse et transparente des ressources pour en faire bénéficier l’ensemble de la population », a-t-il ajouté.
Appelant à une mobilisation continue, M. Moulombi a exhorté le ministre des Mines, Marc Ndoumba, à assurer l’application intégrale des budgets alloués à l’ITIE et à renforcer l’implication des parties prenantes. Il a également plaidé pour un renouvellement des membres de la société civile et une implication accrue du secteur privé. Avec cette validation, le Gabon s’engage désormais à devenir un modèle de gouvernance extractive sur le continent africain et à inspirer d’autres nations dans leur quête de transparence et d’intégrité.