Depuis le 15 octobre 2015, l’administration provisoire du groupe La Poste SA a mis en place une stratégie de sortie de crise, qui semble marcher, à en croire le DG de la société, Michael Adandé, qui présentait le 21 mars dernier à Libreville, le rapport d’étape du plan de redressement du groupe.
La stratégie s’articule autour de plusieurs axes dont la sécurisation des avoirs des épargnants, le recouvrement forcé de l’argent des crédits accordés aux clients, la maitrise des dépenses, la réduction des charges de la société, la lutte contre la délinquance financière et la recherche de nouveaux actionnaires. Résultat : la Poste SA affiche un chiffre d’affaires de 17 milliards de FCFA au bout de quelques mois. De quoi redonner l’espoir aux 400 000 clients de l’entreprise.
M. Adandé est optimiste quant à l’avenir de la Poste et de ses filiales : « L’espoir reste de mise. Les salaires des fonctionnaires que nous recevons sont payés, ainsi que les bourses des étudiants. L’argent des nouveaux déposants est disponible à tout moment. On a lancé un plan de recouvrement forcé et sollicité de l’Etat 100 milliards FCFA, en vue du redressement définitif du groupe. La situation est gérable. Nous avons un marché captif. Actuellement nous réalisons un chiffre d’affaires mensuel de l’ordre de 17 milliards FCFA », a-t-il souligné.
Pour conforter les résultats obtenus en quelques mois, l’administration provisoire compte poursuivre les efforts engagés en termes de modernisation et de maitrise du système d’information, la réduction des charges de la société, la maitrise de la dépense, le renforcement des capacités des personnels et la lutte contre la délinquance financière.
L’objectif à court terme de l’administration provisoire est de liquider le passif du groupe en soldant une dette dont le montant est estimé à plus de 100 milliards de FCFA.
Avec Princesse N’nang
