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Elections au CGE : 10 candidats pour un fauteuil

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La commission ad hoc a publié le 24 avril 2018, la liste des candidats retenus pour briguer le poste du président du futur centre gabonais des élections (CGE).

Sur 27 dossiers de candidature soumis à son examen, la commission ad hoc a retenu 10. Le document nominatif a été transmis ( voir photo ) au Conseil Spécial, chargé d’élire le futur premier président du CGE.

Le poste est très convoité par le parti au pouvoir et les formations politiques de l’opposition. Malgré les avancées démocratiques sur le plan institutionnel au Gabon, bon nombre d’acteurs politiques locaux sont convaincus que l’issue des futures élections se jouera au CGE, appelé à remplacer la CENAP. Ce qui explique l’engouement au tour du processus électoral devant conduire à la mise en place du CGE. Voici la liste des candidats au scrutin :

  • Pierre Simeon Athomo Ndong, connu pour avoir été chef de l’unité d’appui électoral au sein du secrétariat général de la CEEAC ayant accompagné le processus électoral en République du Congo Brazzaville ;
  • Moïse Bibalou Koumba, actuellement assistant à la Cour constitutionnelle et connu pour être sous le mentorat de Marie-Madeleine Mborantsouo. Il a déjà assuré la supervision des locales et sénatoriales en 2003, sans preuve de neutralité. ;
  • Alain-Christian Iyangui, ancien 2ème vice-président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement Illicite, ancien représentant au Brésil et à Cuba de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) pour la révision de la liste électorale en vue de la présidentielle de 2016 ;
  • Wenceslas Mamboundou, leader de l’ONG circonstancielle pour la présidentielle anticipée de 2009, l’Observatoire indépendant de la démocratie, ancien conseiller stratégique d’Étienne Ngoubou au ministère du Pétrole, politologue (diplômé de Sociologie politique) proche du pouvoir notamment de Paul Biyoghé Mba, très remarqué à la télévision.
  • Jean Minko, magistrat, conseiller à la Primature, représentant du gouvernement au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ;
  • Jean-Pierre Mintsa, inconnu au bataillon. À moins de ne pas être l’homonyme du chef Unité, chargé des Relations extérieures de l’Asecna au Gabon ;
  • Jean-Bernard Moussavou Moussavou, auteur d’articles et ouvrages sur la diplomatie gabonaise, ancien commissaire-membre de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI),
  • Auguste Moussirou Mouyama, écrivain, aucun penchant politique connu auparavant même si ses frères, Sébastien Mamboundou Mouyama, ancien opposant aux côtés de Pierre Mamboundou devenu ensuite ministre d’Omar Bongo, et Alfred Mabika-Mouyama, ancien Président-directeur général de la Poste SA désormais en délicatesse avec le pouvoir, se sont illustrés dans l’arène politique nationale. Professeur de lettres à l’Université Omar Bongo, ancien directeur de l’École normale supérieure de Libreville, il était 4 ans durant à Madagascar où il représentait le Gabon à l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ;
  • Jean-Marie Ntoutoume Mengouélé, juriste, ancien premier adjoint de la directrice du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) ;
  • Arlette Ntsame Zeng, seule femme de la liste, magistrate, directrice de la Direction générale des affaires pénales au Conseil supérieur de la magistrature.

Avec Focus News Gabon

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