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Une sacrée alliance pour l’économie verte, la recherche et la justice climatique

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Plusieurs institutions et organisations de la société civile viennent de parapher un protocole d’accord à Libreville, en vue de la promotion de l’économie verte et de la justice climatique, ainsi que la recherche sur la fonction publique communautaire. Il s’agit de la  la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC),  l’Université Internationale de Libreville (UIL), Institut International Berthe et Jean et deux organisations non gouvernementales dont le ROSCEVAC et  PACJA.

La cérémonie de la signature du protocole d’accord a été marquée par plusieurs discours de circonstance. Le secrétaire exécutif de l’alliance panafricaine pour la justice climatique  (PACJA) Augustine B. Njamnshi, du haut de la tribune a remercié le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba pour son leadership dans la promotion du programme africain pour la lutte contre le réchauffement climatique et pour le soutien des initiatives africaines en matière d’adaptation. Il a loué le secrétaire général de la CEEAC pour l’ouverture envers la société civile africaine.

Il a rappelé la nécessité de tenir compte des réalités et préoccupations africaines : <<nous pensons que le regard africain et du reste du monde doit être non seulement juste et équitable mais aussi adapté à nos préoccupations >>, a-t-il déclaré.

Augustine B. Njamnshi a par ailleurs  lancé l’appel à l’unité de tous les acteurs : << la société civile et le gouvernement sont des partenaires et non des adversaires. Le protocole d’accord que nous échangeons aujourd’hui renforcera nos liens avec la CEEAC et ses membres. Nous nous sommes engagés de nous acquitter de notre engagement en vertu de ce mémorandum>>.

Le président du conseil d’administration du ROSCEVAC, Nicaise Moulombi a pour sa part remercié les hautes autorités du pays en tête desquelles son Excellence Ali Bongo Ondimba,  président en exercice de la CEEAC, pour son engagement permanant pour la cause de l’intégration régionale, l’éducation et la place accordée à la société civile dans le développement de la sous-région d’Afrique centrale.

Dans son allocution, il a présenté  les missions du ROSCEVAC, dont la principale est de mener un plaidoyer soutenu auprès des Etats et de soutenir le secrétaire général de la CEEAC pour le développement et la promotion de l’économie verte. C’est dans cet élan qu’il a décliné les actions menées au sein du ROSCEVAC depuis 2015. Entre autres l’organisation d’un atelier de la société civile en Afrique dans le cadre des préparatifs de la COP21 et l’organisation d’un sommet à Marrakech au Maroc sur le thème : « Les femmes et l’économie verte en Afrique ».

Le travail de plaidoyer de facilitation du ROSCEVAC devrait permettre également à la sous-région de se doter d’un capital humain spécialisé dans les métiers liés à l’administration et à la fonction publique communautaire et  la création à Libreville d’un observatoire sous régional sur ces métiers, avec l’appui  des chercheurs des universités des Etats membres  de la CEEAC, ainsi que la création d’un centre d’excellence sur la recherche, l’innovation et la formation sur l’intégration régionale, rappelle-t-on.

Nicaise Moulombi a lancé l’appel au  ministre gabonais de l’enseignement supérieur  Jean de Dieu Moukagni Iwangou qui a pris part à cette cérémonie pour qu’il porte ce projet pour lequel la banque africaine de développement et d’autres partenaires seront sollicités pour leur concours et financièrement.

Le représentant du conseil de surveillance de l’Université International de Libreville (UIL) Arthur Lemami a remercié le président de la république gabonaise,  le ministre gabonais de l’enseignement supérieur et le secrétaire général de la CEEAC, à qui  il a exprimé toute sa reconnaissance pour leur engagement personnel à faire de la coopération CEEAC-UIL, un exemple inédit  de partenariat entre une organisation panafricaine d’intégration  sous régionale et une université singulière.

Il a rappelé l’objet du protocole d’accord qui venait d’être signé. Notamment établir et fixer un cadre de partenariat entre la CEEAC et l’UIL au sujet de la mise en place d’un cadre d’excellence, de recherche, de formation et d’innovation pour la fonction publique et l’administration communautaire.

C’est avec fierté qu’il a vanté les mérites de l’UIL à travers son historique comme une université prestigieuse et exemplaire. « Nous nourrissons l’espoir de voir la signature de ce protocole d’accord apporter une impulsion nouvelle au dynamisme de l’intégration communautaire », a-t-il conclu.

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