Le service du renseignement des douanes gabonaises a rendu son premier rapport de l’opération « Aigle Douanes » lancé il y a exactement 7 jours.
Au cours d’un point de presse tenu le vendredi 17 Novembre 2017, à Libreville, les responsables de cette opération sont revenus sur l’importance de cette opération qui vise le recensement et la mise hors circulation des produits importés de façon illicite sur le territoire gabonais.
Depuis le début de cette opération, 1610 produits ont été saisis, s’agissant des exportations sans déclaration de marchandises. Il s’agit, entre autres, de produits alimentaires et d’aliments pour animaux. L’estimation de la valeur de ces marchandises est de 9 884 219 FCFA.
Concernant les importations sans déclaration, Environ 508 millions de FCFA de marchandises ont été interceptées. Ces produits incluent notamment des boissons alcooliques et non alcooliques, du matériel médical et des vêtements et accessoires.
En ce qui a trait à l’infraction de détention irrégulière de marchandises importées sur le territoire national, les équipes de l’opération ont mis la main sur 3.535 produits, dont des ouvrages de la bijouterie en or et en argent dont l’estimation de la valeur est de 451.710.000 FCFA. On dénombre aussi des vêtements et accessoires d’une valeur de 443672880 FCFA. Ou encore des machines et des appareils d’imprimerie industrielle d’une valeur estimative de 61.700.000 FCFA. Par ailleurs, plus de 4.000 faux médicaments ont été saisis.
Selon le commandant Okouma Koubangoye, porte-parole de l’opération, 392 073 marchandises diverses importées en toute irrégularité sont en cours de traitement.
« Les résultats enregistrés par AIGLE DOUANES lors de la première semaine de son déploiement sont encourageants, avec une valeur totale des marchandises saisies estimée à 1 milliards 31 millions 303 mille FCFA », s’est réjouit le commandant Okouma Koubangoye.
Notons que cette opération Aigle – Douanes a pour objectif de lutter contre la vie chère, de protéger les consommateurs des produits et trafics illicites et d’optimiser les recettes douanières.
Article de N’nang Princesse