Au sortir de la 2e édition du plus grand festival de l’industrie du bois d’Afrique centrale, organisé à Libreville par Gabon Special Economic Zone (GSEZ), Strategic Marketing Exhibitions et le gouvernement gabonais, le nouveau ministre de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, Lee White, approché par nos reporters, a fixé le cap de l’industrie du bois pour les 5 prochaines années et a dit sa satisfaction quant au déroulement de l’événement. Rencontre.
Courrier des Journalistes : Monsieur le ministre, quel bilan au sortir de cette 2e édition du salon de l’industrie du bois ?
Lee White : Je pense que l’énergie qu’on sent dans le salon est très positive. Je viens de faire le tour des stands. Tout le monde a l’air content, les gens qui sont venus vendre des équipements ont vendu et les gens qui ont déjà investi au Gabon voient beaucoup d’engouements. C’est très positif.
Donc, je vois que Gabon Wood Show est un succès cette année. L’année prochaine ça va être plus important, plus grand. Notre ambition, c’est de pouvoir ouvrir de nouvelles usines avec GSEZ et de continuer à augmenter le nombre d’emplois et la valeur ajoutée de notre forêt.
Quelles sont les perspectives du secteur bois dans l’économie gabonaise ?
Cela fait une semaine que je suis ministre de la Forêt. La stratégie que je suis entrain de mettre en place consiste à ajouter un zéro sur la production forestière ; c’est à dire passer de 500.000.000 de dollars par an à 5.000.000.000 de dollars, ajouter 70 000 emplois dans les 5 prochaines années. Nous avons des investisseurs avec GSEZ-OLAM et toutes les autres sociétés qui sont là. D’autres investisseurs sont prêts à rejoindre le marché gabonais du bois.
Qui est Lee White ?
Je suis un amoureux du Gabon, qui marche en foret depuis 30 ans. Je connais la valeur de la forêt. Le Président de la République m’a fait l’honneur de me nommer ministre en charge de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, chargé du plan climat. C’est un grand défit. Lee White, c’est le biologiste qui devient écologiste, chargé de l’industrie forestière. Nous devons garder l’équilibre entre l’exploitation et la préservation de l’environnement.