Le 24 février dernier, les 50 comédiens du continent qui font bouger le cinéma ces dernières années ont reçu des récompenses lors d’une soirée dite des célébrités, à l’occasion du 50e anniversaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ( FESPACO), au Burkina Faso.
La cérémonie de la remise des prix a eu lieu en présence de la Première dame du Faso madame Sika Kaboré, du ministre de la culture du Burkina Faso et son collègue du Rwanda (pays d’honneur), ainsi que du maire de Ouagadougou. Selon les organisateurs, l’événement est une reconnaissance du travail des acteurs souvent mis en arrière plan par les réalisateurs plus mis sur les projecteurs.
Ainsi de nombreux talents ont été primés. Entre autres Sidiki Bakaba, Eric Ebouaney , Isaac de Bankoley, Nacky Sy Savané, Aissa Maiga et le Gabonais Serge Abessolo qui a reçu « le trophée du mérite ».
Le festival de cette année se tient du 23 février au 2 mars et va mettre le Burkina Faso au centre des rêves de tous les cinéastes et créateurs d’Afrique et de la diaspora. Une édition anniversaire qui saluera la mémoire des anciens et les défis futurs. 20 longs métrages sont compétition.
Trois mille professionnels des métiers du cinéma et 2 500 professionnels des médias sont attendus à Ouagadougou. La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) qui marquera aussi les 50 ans de la biennale africaine sera l’occasion de diverses célébrations, même si le festival ne compte pas se perdre dans des fêtes grandiloquentes.
L’événement va toutefois attirer de nombreuses personnalités internationales, parmi lesquelles le philosophe et économistes Felwine Sarr, l’universitaire Achille Mbembé, « mais aussi, nous l’espérons, l’ex-ministre Christiane Taubira, comme elle nous l’a annoncé », révèle le cinéaste et « sage » burkinabè Gaston Kaboré. Ce dernier est en charge de l’animation du colloque de deux jours qui permettra à chacun des professionnels présents de réfléchir à la thématique anniversaire : « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité. »