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Yaoundé : Nicaise Moulombi prend part à une réunion de haut niveau sur les marchés du carbone

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Yaoundé, la capitale politique du Cameroun abrite depuis le 25 janvier 2024, les assises sous-régionales sur le renforcement de l’action climatique et le développement de l’alliance pour les marchés carbones et la finance en Afrique centrale. Le Gabon est représenté à cette rencontre stratégique par le Président du ROSCEVAC, Nicaise Moulombi, par ailleurs 2e Vice-président du CESE.

L’objectif principal de ces assises est de faire l’état des lieux des marchés du carbone dans l’espace francophone de la région d’Afrique Centrale et du Bassin du Congo en particulier en vue d’en dégager une démarche stratégique et régionale d’accompagnement des pays membres.

Les assises aborderont les différents types de marchés du carbone, en particulier les marchés volontaires et les initiatives promues par l’Article 6 de l’Accord de Paris.

En effet, l’accès aux mécanismes de financement climatique actuels est complexe, non adaptée aux pays du Bassin du Congo et ils accordent une grande priorité à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, à l’absorption de carbone par le boisement et le reboisement, ce qui est bénéfique pour les zones de forêts à taux de déforestation supérieur à 2%.
La priorité des pays en développement est de tout mettre en œuvre pour atteindre le rang des pays développés.

Cette réunion de Yaoundé est donc non seulement une occasion de sensibilisation mais aussi une opportunité de clarifier les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante. Les différentes parties prenantes constituant le socle de la mise en œuvre des actions climatiques orientées vers le développement.

C’est dans ce cadre que les acteurs se réunissent à Yaoundé pour clarifier les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante avec pour objectifs :

De faire un état des lieux des initiatives et projets de marchés du carbone dans l’espace francophone en général et la région du Bassin du Congo en particulier ; le but étant le développement des pays;

De partager des informations sur les possibilités de mise en œuvre des CDN dans le cadre de l’Accord de Paris en capitalisant sur les projets déjà en cours dans plusieurs régions francophones, y compris par le biais de l’article 6 et d’autres mécanismes de soutien existants dans le cadre de la CCNUCC et au-delà, partager les expériences des pays membres sur la question ;

D’identifier les besoins des pays et des autres parties prenantes et élaborer une feuille de route pour le soutien des domaines de travail prioritaires dans le cadre de l’Accord de Paris pour les pays d’Afrique centrale sur la base de leurs besoins ;

D’adopter un plan d’action stratégique pour l’accompagnement des pays de la région pour le développement des marchés du carbone adapté aux besoins et réalités de développement des pays membres ;

De partager les expériences sud-sud sur la création d’alliances pour les marchés du carbone et la finance climat en Afrique de l’Ouest et de l’Est en vue de promouvoir la création d’une alliance centre-africaine;

D’adopter un plan d’action stratégique pour l’accompagnement des pays de la région pour le développement d’une alliance centre-africaine qui oriente les marchés du carbone et la finance climat vers le développement économique et social.

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