Ce 28 septembre 2020, à l’instar de la Communauté Internationale, le Gabon, via le Ministère de la Santé, célèbre la Journée Mondiale contre la Rage, sur le Thème « Finissons-en avec la Rage : Collaborons et Vaccinons !».
Afin d’améliorer la prise en charge des personnes qui sont exposées à un risque de rage après avoir été mordues, léchées ou griffées par un chien, le Programme de Lutte contre les Maladies Infectieuses (PLMI) organise, depuis le 23 septembre 2020, des activités de formation pour les agents de santé et une sensibilisation des populations et des autres parties prenantes.
En effet, la rage est une maladie toujours mortelle. Chaque année, environ 60.000 personnes meurent de la rage dans le monde dans d’extrêmes souffrances. La plupart d’entre elles sont des enfants mordus par un chien contaminé. Or, la rage humaine peut être évitée par la vaccination.
Depuis sa création, la Journée Mondiale de la Rage est célébrée chaque année dans le monde entier, le 28 septembre 2020. Cette Journée est une occasion privilégiée pour sensibiliser les populations sur la Rage et les moyens de la prévenir. Depuis 1885, Pasteur a montré que l’administration de plusieurs doses de vaccin antirabique, à une personne mordue par un animal contaminé, permet d’éviter la survenue de la maladie chez l’être humain.
Les protocoles de vaccination actuellement en vigueur au Gabon comprennent l’administration par voie intramusculaire de quatre doses de vaccin antirabique Vérorab.
Pour être parfaitement efficace, le traitement doit être débuté le plus tôt possible et il doit être suivi jusqu’à la fin. En outre, il est essentiel de réaliser un lavage prolongé de la plaie, à l’eau et au savon, pendant 15 minutes, juste après la morsure. Dans certains cas, il convient d’administrer également des immunoglobulines antirabiques en attendant que les personnes vaccinées ne développent une immunité contre le virus.
Plusieurs activités sont prévues ce jour au Gabon, en vue de la célébration de cette 14e journée mondiale contre la rage. Il s’agit entre autres de la formation des agents de santé sur la rage et la prise en charge des morsures, la sensibilisation des populations sur cette maladie et la diffusion des supports de communication.