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Gabon : Et voilà le Samu social !

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Le ministre du Développement social et familial, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, M. Paul Biyoghe Mba, et le fondateur du Samu Social International, le Dr Xavier Emmanuelli, ont procédé ce lundi au lancement du Samu Social Gabon, ceci à la suite de la convention signée par les deux parties à Paris le 13 juin dernier.

Le Samu Social International doit fournir au Samu Social Gabon l’expertise technique nécessaire au bon déroulement de ses missions et activités, la formation de son personnel et un soutien dans les recherches de financements.

De son côté, le Samu Social Gabon, que coordonne le Dr Wenceslas Yaba, s’engage à développer des activités de secours et de prise en charge des Gabonais sans abri, en situation de détresse physique ou psychosociale, dans le respect des lois et règlements nationaux et internationaux sans oublier la prise en charge des enfants en rupture avec leurs familles et qui survivent dans les rues des grandes villes du Gabon, exposés aux maladies, aux violences, aux drogues et à la stigmatisation.

Avec comme point d’ancrage la capacité d’être quotidiennement au plus près des plus pauvres, et des plus affectés par la précarité, le Samu Social est un outil de lutte contre la grande exclusion, qui vise à apporter de jour comme de nuit une assistance aux personnes nécessiteuses. Il s’agit donc de secourir les personnes en grandes difficultés sociales, de permettre aux populations en détresse psychologique d’avoir des consultations médico-psychologiques gratuites, gage de bonne cohésion sociale, d’héberger à titre temporaire des personnes en situation de grande exclusion sociale et de favoriser l’accès aux soins de santé des populations pauvres.

« Le Samu Social Gabon va désormais offrir à aux enfants une aide médico-psycho-sociale pour atténuer leurs souffrances quotidiennes, leur redonner espoir, les accompagner pour construire ensemble un projet de sortie de rue, soit un projet de vie et non de survie », souligne Paul Biyoghe Mba.

Créée en quelques mois, face à l’urgence, cette structure nationale appuyée par le Samu Social International entend réduire le taux de mortalité (38% des décès hospitaliers sont dûs à un déficit d’accès aux soins, et au fait que les parcours des patients font qu’ils arrivent à l’hôpital public dans un état souvent irrémédiable), et traiter les problèmes de détresse psychologiques. Il n’est pas normal que des «pasteurs » d’églises de réveil s’improvisent psychologues, avec des conséquences dramatiques sur les femmes, les jeunes et les personnes âgées soumises à un système de dépendance instrumentalisées.

 

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