Pour le volet social dans le cadre du DNI, l’amélioration de la qualité de vie était au cœur des préoccupations exprimées par les citoyens gabonais avec plus de 11500 contributions envoyées sur la plate-forme Bova.
« Il s’agissait pour nous de traiter de manière prompte et adaptée l’ensemble des solutions suggérées par nos concitoyens », indique le Pr. Elza AYO BIVIGOU, Présidente de la commission Sociale.
Les mesures innovantes préconisées par les commissaires sont essentiellement :
l’autonomisation des budgets des universités de façon à pouvoir investir et l’adaptation aux besoins des universités, ainsi que le respect des engagements internationaux par rapport aux objectifs de développement durable et aux recommandations de la Banque mondiale
Les commissaires ont préconisé aussi la régularisation des situations administratives des agents de l’enseignement, la réforme de l’Institut Pédagogique national et la mise en place de dispositifs de lutte contre la violence en milieu scolaire qui est largement diffusée sur les réseaux sociaux.
Concernant le bien-être social, il est question de doter le Gabon d’un système de santé qui soit accessible, efficace sur toute l’étendue du territoire national.Il est souhaité aussi la formation des personnels, la revalorisation du médecin généraliste dans la médecine de proximité.
D’autres préconisations concerne la baisse du prix du kW et du mètre cube d’eau avec séparation des entités eau et électricité.
Les commissaires ont proposé également la mise en place d’un comité national d’insertion des personnes vivant avec un handicap et l’amélioration des procédures de régularisation et d’attribution des titres fonciers, avec le concept une famille un logement au Gabon.
Sur le plan culturel, les commissaires encouragent la création d’un environnement propice au développement de la culture gabonaise et de la médecine traditionnelle, ainsi que l’institutionnalisation du mariage coutumier. Ils préconisent aussi la création du Haut Conseil des rites et traditions avec retour aux valeurs ancestrales, et la construction d’un palais de la culture et la création des musées thématiques dans chacune des provinces du Gabon.
La commission sociale préconise également l’institutionnalisation du Conseil National de la Jeunesse, la restauration de la fête nationale de la jeunesse avec sa valorisation, la restructuration de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, et la multiplication des structures sportives y compris celles adaptées aux personnes vivant avec un handicap, dans chaque arrondissement, et les provinces du Gabon.
Concernant la jeunesse et le sport, les 80 contributions citoyennes ont permis de réfléchir sur le manque de loisirs et l’oisiveté des jeunes, ainsi que sur le développement du sport.
« La complexité des thématiques abordées par la commission sociale justifie la richesse du profil des commissaires et des personnes ressources. et en participant aux travaux qu’il me plaît ici de féliciter les enseignants de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel ,de l’enseignement supérieur, des représentants des étudiants, d’associations de parents d’élèves, d’experts en santé publique , des médecins, des paramédicaux, des sociologues, des ingénieurs, des juristes des linguistes , des psychologues des anthropologues , des artistes, des artisans et des sportifs, des représentants de la société civile de la diaspora gabonaise, des syndicats des partis politiques », a dit le président de la commission sociale.
Les nombreuses propositions de la commission sociale permettent d’envisager une amélioration conséquente de la qualité et de l’espérance de vie des citoyens gabonais.