Le ROSCEVAC a été surpris de lire dans la presse nationale et internationale, les tractations souterraines qui ont cours pour que le poste de Directeur National du WWF ne revienne pas à un gabonais.
Dans son édition Confidentiel du 12 mars 2021, le bimensuel Echos du Nord relate en pages 12 et 15 sous le titre « Que se passe-t-il au WWF Gabon », la malsaine cavalerie d’un agent étranger de cette organisation pour empêcher qu’un gabonais accède à sa direction, au nez et à la barbe des autorités gabonaises.
Un appel à candidatures a été lancé par le WWF il y a quelques mois pour recruter un directeur national, de nationalité gabonaise. Quels en ont été les résultats ? Renseignements pris, des cadres de haute valeur du secteur forêt et environnement ont soumissionné. Peut-on nous prouver qu’ils sont tous incompétents et corrompus ?
La société civile gabonaise rappelle que toutes les organisations internationales opérant en territoire gabonais ont un accord de siège signé au ministère des affaires étrangères. Ces organisations sont tenues de respecter une certaine éthique, et de promouvoir l’expérience nationale dans leur gouvernance.
Il est inadmissible qu’au vu et au su de tout le monde, une ONG puisse se comporter de la sorte. Il est encore plus incompréhensible que les autorités nationales compétentes en la matière laissent faire.
Le ROSCEVAC s’insurge avec la dernière énergie contre ces pratiques d’un autre âge, qui ont toujours barré le chemin aux experts nationaux. Cela ne peut se passer ainsi dans AUCUN pays de la sous-région. Qu’un expatrié à qui le Gabon offre l’hospitalité et un certificat de travail fasse du lobbying pour empêcher à nos compatriotes d’accéder à la direction nationale du WWF, en diffusant à l’international qu’ils sont tous incompétents et corrompus, est proprement inadmissible. Son autorisation de travail en République gabonaise doit être résilié et il doit être reconduit à la frontière. La légendaire hospitalité gabonaise est encore une fois prise à défaut ici.
Les organisations de la société civile demandent au Ministre des eaux, des forets, de la mer, de l’environnement, charge du plan climat et du plan d’affectation des terres de se saisir de ce dossier afin de protéger les intérêts nationaux et de réclamer des comptes au WWF sur le traitement qu’elle a accordé à cet appel à candidature.
Nous sollicitons aussi du Ministère des affaires étrangères que soient convoqués les administrateurs provisoires du WWF pour qu’ils s’expliquent sur la gestion de leur accord de siège et le traitement qu’ils réservent aux cadres gabonais.
Le ROSCEVAC signale par ailleurs que les organisations de la société civile suivront ce dossier jusqu’à son aboutissement et boycotteront les actions et activités futures du WWF au Gabon, si cette organisation persiste à mépriser les cadres nationaux.
Fait à Libreville
Le 22 mars 2021.
Nicaise Moulombi, Msc
Président Exécutif ROSCEVAC.
Vice-président du conseil Économique sociale et Environnementale du Gabon. (CESE).
Coleader collège société civile partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC).
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