Depuis juin 2020, le Gabon a inscrit l’entretien des stades des Can 2012 et 2017 au budget de l’État, et ceci pour permettre à ces infrastructures sportives dont la construction a coûté plusieurs milliards de francs CFA à l’Etat de garder leur éclat et rayonnement.
Les marchés ont été confiés après appel d’offre aux PME gabonaises. Il s’agit notamment des stades de Franceville. Oyem, Port-Gentil, et du stade d’Angondjé. Certains de ces aires ont été retenues par les instances internationales pour abriter les matchs des éliminatoires de la Can 2021 et de la coupe du monde Qatar 2022.
Ces infrastructures sont régulièrement entretenues par le gouvernement, malgré l’absence des compétitions locales (ce qu’on peut regretter), mais sont tout de même entretenues. Curieusement nos collègues de la presse occidentale, surtout quand il s’agit de l’Afrique ne voient que les trains qui arrivent en retard. Le Gabon doit être fier de ses infrastructures sportives. Ce qu’on peut souhaiter c’est qu’elles soient utilisées au profil de la jeunesse. Cette jeunesse qui mérite de rêver grand, et surtout quand elle lorgne la réussite des stars comme Pierre Emerick Aubameyang, Boupendza ou Anthony Obame …
Il est aussi souhaitable que le gouvernement trouve un compromis avec les fédérations sportives, en vue de la reprise, surtout avec la baisse des cas de contamination à la Covid-19. Les activités sportives locales sont à l’arrêt par un décret du gouvernement depuis 2020, en raison de l’apparition du Coronavirus.
Encore il y a quelques années, ces infrastructures se trouvaient dans un état déliquescent il faut le reconnaitre, en raison des problèmes sociaux liés aux mouvements d’humeur des agents de la défunte ANAGEISC.
Avec diligence le Ministre des Sports Franck Nguema, s’est activé à régler ce problème épineux qu’il a trouvé sur sa table à sa prise de fonctions en juin 2019. Un montant de près de 3 milliards a été débloqué pour les plans sociaux des deux agences. Notamment l’Agence nationale de gestion des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc) et la Commission nationale d’organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (CNOGEMCNI). Ce n’est pas aux médias à capitaux européens de faire des leçons de gouvernance sportive à l’Etat gabonais. A chacun son couloir.