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Révision de la liste électorale : Appel citoyen de Nicaise Moulombi

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Dans une tribune qu’il a envoyée à notre rédaction, Nicaise Moulombi, le leader de la société civile, 2ème Vice-Président du Conseil Economique, Social et Environnemental du Gabon, invite les « compatriotes gabonais » à s’inscrire « massivement » sur les listes électorales.

Pour le citoyen Nicaise Moulombi, le gabonais a mille et une raisons de se plaindre, l’actualité, le chômage, la vie chère, et les autres maux en donnent tous les jours l’occasion. Mais se plaindre sans agir ne changera rien.

A quelques mois des élections générales, opposition, majorité et pouvoir encouragent les « concitoyens » à aller s’inscrire « massivement » sur les listes électorales. « Pour une fois que tous ont un même langage, il y a de quoi suivre », conseille-t-il. Après quoi, il y a le VOTE.

Le président du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon (HCANEG), pense qu’en démocratie, « les élections sont le premier et le plus simple des modes d’action ». Partant, l’inscription sur la liste électorale est, pour lui, « l’acte de citoyenneté par excellence, qui permet « aux gabonais » d’envisager de choisir « ses dirigeants » et, par conséquent de protéger ses libertés ».

« Une démocratie ne peut vivre que si les citoyens s’approprient le processus politique, à commencer par les inscriptions sur les listes électorales, comme une responsabilité, comme un devoir », rappelle-il. Puis il précise : « Mais c’est aussi un droit qui a été acquis par nos aïeux, parfois au prix de leur vie.

S’ils étaient encore là, ils ne comprendraient pas pourquoi aujourd’hui autant de citoyens s’abstiennent de faire usage de ce droit. Ne pas voter, c’est leur dire qu’ils se sont battus pour rien! ».

« Hormis le risque, un jour qui semble approcher à grand pas, d’envoyer CELUI QU’ON NE VEUT PAS au pouvoir, se désintéresser des inscriptions et réinscriptions sur les listes électorales, c’est clamer leur inutilité.

Heureusement nous n’en sommes pas encore là. Voter nous donne encore la possibilité de choisir nos dirigeants, ceux à qui l’on fait confiance, ceux dont les opinions sont les plus proches des nôtres ou, à défaut, d’écarter ceux que l’on ne veut absolument pas avoir comme élus. En effet, même si tous les candidats nous paraissent “mauvais”, il est néanmoins nécessaire de voter pour éliminer les pires. Entre la peste et la grippe, il vaut mieux choisir la grippe.

A chacun de la soigner comme il peut, mais une chose est claire, il faut la soigner. C’est-à-dire s’inscrire et faire le choix du bon candidat le jour du vote.

Toutes les élections sont importantes, que ce soient les présidentielles, les législatives, les départementales, les municipales, les référendums, etc. Chacune d’elles porte sur une partie des pouvoirs politiques. C’est notre avenir qui est entre nos mains puisque par notre vote nous désignons ceux qui seront chargés de nous représenter.

En attendant d’avoir mieux, on évite le pire. Participer aux élections permet de donner son avis, de faire son propre choix sur l’avenir d’un pays, d’une localité, et donc sur son avenir à soi. L’abstention ne permet pas d’exprimer sa voix, de se faire entendre auprès des futurs dirigeants.  

L’important est de bien prendre le temps de se renseigner sur ce que propose chaque parti politique. Écouter des débats, lire les programmes, participer à des discussions sont des exemples de sources d’information qui permettent à chacun d’élire le ou les candidats qui lui correspond(ent). », conclut-il.

Nicaise MOULOMBI, 2ème Vice-Président du Conseil Économique, Social et Environnemental, Président du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon (HCANEG).

 

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