Le président de l’Union pour la nouvelle république, Louis Gaston Mayila a été cité dans un article intitulé « Quand Omar Bongo partage la forêt en famille et entre amis ». Tout comme de nombreux caciques du régime de Bongo père. Entre autres, Jean François Ntoutoume Emane, Paul Toungui, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, Paul Mba Abessole et Cecilia Ndjave Ndjoy, Marcel Eloi Chambrier Rahandi, Mechel Menga et Patrick Hervé Opiangah.
Pour éclairer l’opinion, le président de l’UPNR, a publié le 4 mars 2018 un communiqué dans lequel il fournit de nombreuses informations : « Omar Bongo n’a pas partagé la forêt gabonaise avec moi. Je suis Gabonais et il est permis qu’un Gabonais puisse solliciter et obtenir un permis forestier. C’est ce que j’ai fait. Marcel Ibinga Mawangou, alors ministre des Eaux et Forêts m’a accordé un permis de près de 52 000 hectares dans la zone de mon village Yombi », indique Louis Gaston Mayila.
Le leader politique ajoute : « Omar Bongo n’avait pas besoin d’intervenir et il y a des milliers de Gabonais qui ne sont pas cités dans le papier supra, qui ont obtenu des permis forestiers sans l’intervention d’Omar Bongo Ondimba. Le plus important c’est de savoir ce que chacun de nous a fait de son permis. »
Pour ce qui est de ma part : « J’ai dans un premier temps mis en place une scierie en association avec un Français, M. Dacosta. Par la suite, après le départ de mon premier partenaire, j’ai conclu une convention avec des Chinois, et la scierie emploie aujourd’hui 150 personnes et verse 30 millions de FCFA de salaires mensuels. J’invite qui veut à venir visiter cette structure. Les 30 millions de salaires ne vont pas dans les poches de Louis Gaston Mayila. C’est une information que chacun peut vérifier », a souligné l’ancien président du conseil économique et social.
« Le silence que certains gardent alors qu’ils sont cités dans des dossiers qui concernent la vie des Gabonais gène toute la classe politique…Si nous voulons rester crédibles dans l’opinion, nous devons nous expliquer sur ce qu’on nous reproche. Messieurs de la SEEG parlez! », a lancé M. Mayila, avec humour.