Accueil ACTUALITES Présidentielle/Gabon : l’opposition tente de distraire le peuple

Présidentielle/Gabon : l’opposition tente de distraire le peuple

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Vendredi dernier l’opposition Gabonaise réunie autour de ses Leaders, entre autres Raymond Ndong Sima, Barro Chambrier, Paulette Missambo, François Ndong Obiang, a tenté d’orchestrer le désordre au Sénat, soi-disant pour protester contre la modification pourtant légale de la loi électorale.

La modification en question stipule désormais que dans les bureaux de vote, il n’y aura plus que deux représentants du pouvoir, deux de l’opposition et un pour les indépendants. L’enveloppe des bulletins de vote sera également modifiée. Il faut souligner que cette modification n’a pas été faite dans l’illégalité et ne provoque aucun déséquilibre dans les opérations de vote.

Pour faire entendre leur voix, les opposants ont annoncé la lecture d’une déclaration devant le palais du Sénat, mais à la dernière minute ont voulu forcer l’entrée de l’hémicycle pour rencontrer la Présidente sans aucun rendez-vous pris au préalable. Ils ont été stoppés net dans leur élan par les agents de sécurité, qui ont simplement rappelé à ces derniers les codes de procédures protocolaires pour rencontrer les autorités. Les opposants dont certains sont candidats à la présidentielle n’ont pas voulu comprendre. S’en sont suivis des échanges houleux, qui n’honorent pas l’image de nos leaders de l’opposition.

Cette tentative d’atterrir dans le bureau de la Présidente du Sénat par effraction peut être qualifiée de trouble à l’ordre public. De facto Monsieur Barro Chambrier et compagnie pourraient tomber sous le coup de l’article 88 du code pénal gabonais qui stipule que :  « quiconque participera, de quelque manière que ce soit, à toute propagande écrite ou orale tendant à troubler la paix publique, à inciter à la révolte contre les autorités de l’Etat, à porter atteinte à la République dans le prestige de ses institutions, à provoquer la désunion des citoyens, à instituer la haine raciale, religieuse ou tribale et, de façon générale, à nuire aux intérêts vitaux de l’Etat et de la Nation. »

A la veille des élections générales, le Gabon et son peuple ont plus que jamais besoin de la paix et de la cohésion sociale. Et nos leaders politiques qu’ils soient de la majorité présidentielle ou de l’opposition, doivent agir en cette période préélectorale avec plus de responsabilité, pour ne pas mettre le feu aux poudres.

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