Le président Obama a signifié, le 30 octobre, au Congrès américain son intention de retirer le Burundi des pays bénéficiaires de l’Agoa, l’accord commercial préférentiel entre les Etats-Unis et l’Afrique. La Maison Blanche explique dans un communiqué que le Burundi ne remplit plus les critères qui permettent de maintenir ce partenariat.
« Le Burundi n’a fait aucun progrès dans le rétablissement de l’Etat de droit, et du pluralisme politique », écrit le président des Etats-Unis.
Dans cette lettre envoyée au Congrès, Barack Obama donne aux élus, comme le veut la règle, les raisons de l’éviction du Burundi, qui ne fera donc plus partie de l’Agoa, l’African Growth and Opportunity Act.
La liste des griefs est longue : « répression de l’opposition, assassinats extrajudiciaires, arrestations arbitraires, et tortures pendant la campagne électorale qui a maintenu le président Nkurunziza au pouvoir ».
Source : RFI