Le Gabon franchit une nouvelle étape dans la préservation de ses écosystèmes côtiers. Le ministère des Eaux et Forêts, représenté par le Général de Brigade Maurice Ntossui Allogo, et le Groupe ARISE IIP, représenté par Monsieur Igor Simard, ont officiellement lancé vendredi un vaste projet de restauration de 17 hectares de la mangrove d’Angondjé-Ntom.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique visant à compenser les impacts environnementaux liés aux activités industrielles et à renforcer la résilience des écosystèmes côtiers face aux changements climatiques.
Les mangroves, véritables poumons de la planète, jouent un rôle essentiel dans la protection des côtes, la régulation du climat et la biodiversité. Malheureusement, la mangrove d’Angondjé-Ntom a souffert de nombreuses années d’activités humaines, telles que l’urbanisation et l’agriculture.
Ce projet de restauration permettra non seulement de redonner vie à cet écosystème fragile mais également de protéger la biodiversité (la mangrove abrite une multitude d’espèces animales et végétales), de renforcer la résilience des côtes ( les mangroves atténuent l’érosion côtière et protègent les communautés côtières contre les événements extrêmes), et de lutter contre le changement climatique (les mangroves stockent de grandes quantités de carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique).
Le CENAREST et le LAGRAC-UOB assureront un suivi rigoureux de ce projet pendant au moins vingt ans, garantissant ainsi la pérennité des efforts de restauration. Par ailleurs, les partenaires s’engagent à protéger 1000 hectares de mangroves supplémentaires dans cette zone, soumise à une forte pression anthropique.
A titre de rappel, les mangroves du Gabon couvrent environ 2500 km2 et fournissent des services écosystémiques inestimables aux populations locales. La province de l’estuaire abrite les plus grandes mangroves du monde pouvant atteindre jusqu’à 60 mètres.
Ce partenariat entre le gouvernement gabonais et le Groupe ARISE IIP illustre la volonté commune de concilier développement économique et protection de l’environnement.
Il s’agit d’un modèle inspirant pour la conservation des écosystèmes côtiers en Afrique.
