Le paysage politique gabonais vient d’être frappé de plein fouet par une nouvelle disparition de l’un de ses acteurs historiques. En effet, selon plusieurs informations relayées ces dernières heures et confirmé par des proches le président de l’Union pour la Nouvelle République (UPNR) et avocat au barreau du Gabon Me Louis Gaston Mayila s’est éteint en France ce mardi 04 janvier 2025, où il se trouvait pour des soins médicaux depuis un certain temps.
Figure emblématique de la vie politique dans le pays , l’ancien président du Conseil économique et social et ancien ministre sous Omar Bongo Ondimba tire sa révérence à l’âge de 78 ans. Né à Boungounga dans le département de Tsamba-Magotsi, province de la Ngounié, il aura marqué sans aucun doute son passage dans la sphère politique gabonaise ces 3 dernières décennies.
Au cours de sa longue carrière politique, il a été entre autres directeur de cabinet du président de la République, ministre du Travail, de l’Emploi, des Ressources humaines et de la Formation professionnelle de 1987 à 1989, ministre d’État chargé du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle de 1989 à 1990, et conseiller personnel du président de la République pour le développement et les investissements public.
En bisbille avec le Parti démocratique gabonais, il démissionnera en 1992 et fondera le Parti de l’unité du peuple ( PUP). Il devient président du Conseil économique et social (CES) au début de 1997 et rejoint le Parti au pouvoir en 2005 en prenant une part active à la campagne présidentielle qui voit la victoire d’Omar Bongo Ondimba. En rupture de banc avec le pouvoir après le décès en 2009 de l’ancien président, il créera l’UPNR.
Maître Mayila a été un acteur majeur de la scène politique gabonaise, son engagement et sa contribution ont été déterminants dans la construction et le développement du Gabon. Son parcours politique témoigne de son dévouement envers la nation et de sa vision pour un Gabon meilleur. D’ailleurs ces dernières années le natif de Yombi aura été le chantre de la Réconciliation nationale qu’il avait appelé de tous ses vœux au lendemain de l’élection présidentielle de 2016 qui avait été marquée par des violences.
Avec GMT
