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Gabon : Bonaventure Nzigou Mamfoumbi investi président de l’ANO

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Bonaventure Nzigou Mamfoumbi a été investi le 8 juin 2017 à Libreville par ses pairs au poste de président de l’Alliance Nouvelle de l’Opposition (ANO), pour un mandat de 3 mois, en remplacement du vice-premier ministre Bruno Ben Moubamba.

Lors de son discours d’investiture, le nouveau président de l’ANO a invité les Gabonais de la diaspora et ceux du pays à la retenue et à ne pas utiliser la violence comme moyen de lutte politique.

Le leader politique de l’ANO réagissait ainsi face aux appels récurrents à l’insurrection pour renverser le régime en place et surtout à l’agression le 4 juin dernier, à New York (USA), des collaborateurs du président Ali Bongo Ondimba, notamment le ministre de l’Economie Forestière Estelle Ondo, le directeur de cabinet du président de la république Martin Boguikouma et le secrétaire général de la présidence de la république, Guy Rossatanga-Rignault, qui prenaient part à la conférence internationale organisée par les Nations Unies sur les Océans. Ces derniers avaient été pris à partie par des Gabonais se réclamant de l’opposition.

« Nous invitons les Gabonais de la diaspora et ceux du pays à la retenue et à s’abstenir de l’utilisation de la violence comme moyen de lutte politique.  La présidentielle de 2016 est déjà passée. Il faut être réaliste. Les institutions internationales ont déjà pris acte des résultats de ce scrutin. Nous devons désormais nous battre, afin que les réformes électorales initiées lors du dialogue politique soient mises rapidement en application. Elles assureront la transparence  électorale et permettront à l’opposition d’accéder au pouvoir dès 2023, de façon démocratique et non violente », a déclaré devant la presse Bonaventure Nzigou Mamfoumbi, président en exercice de l’ANO.

Bonaventure Nzigou Mamfoumbi a invité ses pairs de l’opposition dite radicale et leurs partisans à se « surpasser pour l’intérêt supérieur de la nation et le bien de tous les enfants du Gabon. »

« Le radicalisme ne paie pas en politique. Il faut savoir faire des concessions », a-t-il conclu, avant de souligner que l’ANO est une plateforme de partis de l’opposition progressistes, républicains et responsables.

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