Le ministre de l’éducation nationale Florentn Moussavou a rencontré le 17 novembre 2016, les partenaires sociaux du monde de l’éducation. Objectif de la rencontre : engager le dialogue avec les syndicats afin de mette un terme au mouvement de grève des enseignants.
Dès sa première prise de parole, le ministre de l’éducation nationale a donné le ton de la rencontre. « Il faut apaiser les tensions et trouver urgemment des solutions pour un démarrage rapide des cours dans les établissements publics. » Il s’agit pour le membre du gouvernement de trouver des voies et moyens avec les syndicalistes pour sauver l’année scolaire 2016-2017.<< Le secteur de l’éducation ne peut pas souffrir de vivre aussi longtemps dans un tel climat >> a-t-il déclaré. La rentrée des classes n’est pas toujours effective au sein des établissements sous tutelle du gouvernement.<< Trois semaines après la date officielle de la rentrée scolaire, les cours n’ont pas toujours débuté >>, a regretté le ministre.
Lors des échanges, les représentants des syndicats ont dénoncé, plaidé et attiré l’attention de M. Moussavou sur l’origine de ce malaise qui persiste depuis de nombreuses années dans le secteur de l’éducation. Ils ont pointé un doigt accusateur sur l’ entourage professionnel du membre du gouvernement. Lequel impacte négativement sur la mise en œuvre de toutes bonnes initiatives, qui viseraient à assainir le secteur de l’éducation qualifié de « sac à crabes ». Certains leaders syndicaux ont proposé la déclaration d’une année blanche « pour avoir le temps de résoudre de manière efficace et définitive cette crise qui perdure », tandis que d’autres mettaient en avant l’intérêt supérieur du Gabon et de sa jeunesse.
Florentin Moussavou a annoncé une série de rencontres et consultations avec les syndicats dès la semaine prochaine. Sans doute des rencontres de dernière chance.
Avec Maurice Likende