Les discussions au sein des commissions paritaires de la phase politique du dialogue national devront sans nul doute déboucher sur une révision constitutionnelle au Gabon.
Selon les avis des uns et des autres, la volonté d’écrire une nouvelle page de l’histoire du Gabon est palpable. « Nous avons mis en place des mécanismes pour rapprocher les positions des uns et des autres. Il y a des points d’accord et de désaccord, mais tout se passe en toute tranquillité dans l’intérêt supérieur de la nation. Nous travaillons entre autres sur les éléments qui doivent revitaliser la démocratie gabonaise, et la formation des militants et militantes des partis. Cet après-midi nous devons aborder les questions en lien avec le développement socioéconomique et culturel, ainsi que le suivi des actes du dialogue », a déclaré Régis Immongault, ministre de l’économie et commissaire du parti au pouvoir à la commission 4, chargée des questions relatives à la consolidation de la démocratie et de la paix.
Norbert Ngwa Mezui, délégué de l’opposition au panel 4, dédié aux reformes institutionnelles reste optimiste et pense que la tenue de ce dialogue politique permettra au pays de retrouver la voie du développement et surtout de sortir définitivement de la crise postélectorale : « Les commissaires de l’opposition et de la majorité sont décidés à faire aboutir un certain nombre de réformes, afin que la Gabon sorte de la crise dans laquelle il est englué depuis le mois d’août 2016 », a-t-il dit.
Le dialogue politique prend fin théoriquement le 3 mai 2017 et le rapport des travaux devrait être présenté le 10 mai, lors de la cérémonie de clôture de l’événement.