Comme par le passé, l’aboutissement du dialogue politique initié par le pouvoir en place à la suite d’une présidentielle (2016) très querellée a été la distribution des postes juteux aux leaders de l’opposition.
Pierre-Claver Maganga Moussavou s’est vu attribué par son rival Ali Bongo, le prestigieux et très convoité poste de vice-président de la république, tandis que René Ndemezo’Obiang, qui était l’allié de Jean Ping lors de la présidentielle de 2016 a obtenu la présidence du Conseil Economique et Social (CES). Séraphin Ndaot Rembogo a conservé la présidence du Conseil National de la Démocratie.
Certains de ces leaders ont réussi à faire entrer leurs propres enfants dans le nouveau gouvernement comme si leurs partis n’avaient pas d’autres militants méritants . Voilà comment se comportent ceux qui en 2009 et 2016 dénonçaient la « dynastie Bongo » ! Le discours politique n’engage que celui qui l’écoute. Sous tous les cieux, les leaders politiques ne se battent que pour leur positionnement personnel. Pitié du pauvre peuple….et de cette jeunesse qui se laisse manipuler par des opportunistes.