Marie Christine Mba Ntoutoume a été installée ce jour dans ses nouvelles fonctions de maire de la Commune de Libreville par le gouverneur de la province de l’Estuaire, 48 heures après sa brillante élection.
Dans son discours de circonstance le premier magistrat de la ville de Libreville, a invité ses collaborateurs à travailler la main dans la main et dans le dialogue : « Je nous exhorte à travailler la main dans la main, dans le dialogue, la concertation permanente et la tolérance, afin que notre commune poursuive son développement au service de nos populations », a dit l’autorité municipale, souhaitant mettre en place des synergies novatrices et innovantes.
Et d’ajouter : « Cette orientation apparaît vitale pour faire regagner à l’institution ses lettres de noblesse. Le tout, essentiellement en parfaite cohésion avec les préconisations générales ou spécifiques édictées par les pouvoirs publics. »
Priorité à l’assainissement de l’environnement
Marie Christine Mba Ntoutoume estime par ailleurs que la Mairie doit impérativement et pleinement se consacrer à l’assainissement de son environnement, et poursuivre le travail entamé dès le début du mandat par ses prédécesseurs, en y mettant un accent particulier sur la propreté de la ville.
Elle a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur Eugène Mba, « pour le travail effectué ces derniers mois. »
Remerciements et clin d’œil à la décennie de la femme
Elle a remercié par ailleurs le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui « par son statut de Distingué camarade Président du parti démocratique gabonais, a bien voulu porter son regard bienveillant et son choix sur l’humble compatriote que je suis, aux fins de mon élection en qualité de nouvel édile de la plus grande municipalité de notre pays. »
Elle affirme que son élection au perchoir de l’Hôtel de ville de Libreville, est l’une des marques les plus incontestables et palpables de la décennie de la femme décrétée par les plus hautes autorités du pays. Tel un maçon, le nouvel édile de la commune de Libreville sera jugé au pied du mur.
