Une Jeune Gabonaise est en pleure dans son Champ de Manioc dévasté par les Eléphants.
La Jeune Dame qui fond en larme dans la vidéo s’appelle Agnès BENHA. Agée de 32 ans, elle est de formation Mécanicien poids lourd.
Il y a 3ans, elle va perdre son travail dans un grand atelier garage de la zone industrielle d’Oloumi.
Au lieu de résider oisive à Libreville où elle a du mal à trouver un autre job, en dépit des nombreux dossiers déposés ici et là, Agnès décide un retour au village car, ne disposant d’aucun soutien financier et, refusant » la vie de debout debout a lbv ».
Dans son village EKARLONG, près de KOUMAMEYONG, elle a une maison en planche qu’elle a construite quand elle travaillait. Elle dispose donc de son propre logement.
Elle décide de se lancer dans la culture de manioc, faire des tontines et d’ouvrir son petit bar (le sol est en terre battue). La semaine dernière elle a livré une commande de 10paquets de manioc.
Avec l’argent de la vente du manioc, elle dit qu’elle devait construire une maison en bordure de route pour faire un bar restaurant et 5 chambres. Elle a déjà toutes les tôles pour son projet grâce à la plantation de l’année dernière et une tontine.
Mais dans la matinée du samedi 12 juin en cours, elle découvre que les pachydermes ont entièrement dévasté sa plantation de manioc située près du village.
Agnès est en pleure ne se demande vers qui doit elle se tourner… Comment va elle assurer ses tontines? Qui va payer ces dégâts? Comment va-t-elle vivre?
Elle n’est pas exploitant forestier et donc n’a aucune responsabilité dans la destruction de l’habitat naturel des éléphants.
Le Gouvernement qui a décidé de protéger les éléphants doit à présent prendre ses responsabilités pour dédommager cette jeune compatriote.
Cette situation dramatique vécue par notre jeune compatriote d’Ovan vient s’ajouter aux malheureux évènements survenus à Mekambo en mai dernier liés pour l’essentiel à la cohabitation homme-éléphant dans cette province.
Il est urgent que le gouvernement trouve des solutions plus humaines au conflit Homme-Eléphant qui risque de déstabiliser l’intérieur du pays.
Brice Ndong
Journaliste Citoyen
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