C’est la solution préconisée par les autorités pour mettre un terme au mécontentement des familles lésées lors de l’évaluation de l’impact dudit projet.
Les choses devraient certainement rentrer dans l’ordre pour les familles qui se disent lésées dans l’évaluation de l’impact des travaux de construction de la nouvelle route et bretelle d’accès de l’Aéroport international de Libreville.
A en croire la promesse faite par la gouverneure de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba, ce 25 octobre 2022, lors d’une réunion qui avait pour objectif, de permettre aux parties prenantes, de mener des discussions en vue de trouver une solution face au mécontentement des personnes affectées par le projet (PAP).
Il convient de noter que dans les revendications du collectif portaient sur le fait que les études réalisées par la mission d’évaluation des biens n’ont pas pris en compte certains détails.
Au terme de la rencontre, les différentes parties ont pu trouver un ‘’Modus vivendi’’. Dans ce cadre, Mme la gouverneure a rassuré sur une nouvelle vérification minutieuse des parcelles et du bâti concernés. « Une réévaluation des indemnisations est faite par l’ANUTTC, Insuco, GSEZ, et le ministère des Travaux publics », a-t-elle assuré. Avant de préciser « qu’en cas d’oubli ou d’omission, la réévaluation sera faite le cas échéant.
Dans ce droit fil, elle a annoncé la tenue d’une autre rencontre entre les parties prenantes le 15 novembre prochain, afin de formuler une nouvelle proposition à l’endroit du collectif ».
Marie-Françoise Dikoumba a également saisi cette occasion pour faire le point sur ces indemnisations. Ainsi, sur les 692 Personnes affectées par le projet, 547 ont été déjà été indemnisées, soit une portion de 79%. Parmi elles, l’on récence 255 propriétaires de maisons, dont 144 sont également déjà passés à la caisse. Dans ce registre, 103 ont choisi la compensation financière et 41, la compensation en nature c’est- à-dire des maisons, a-t-elle fait savoir.
Ont pris part à cette rencontre, le Directeur général de l’Aéroport international de Libreville (ADL), Igor Simard Nyambie et du Directeur de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), Dexter Meye M’Obiang.