Accueil ACTUALITES Vie chère au Gabon : Bolloré se défend

Vie chère au Gabon : Bolloré se défend

PARTAGER

Environ un mois après avoir baissé les tarifs de l’acconage et des denrées de première nécessité de 40%, le groupe Bolloré fait l’objet d’une dénonciation de plusieurs ONG locales sur la vie chère qu’entretiendraient ses sociétés.

La société des terminaux à containers du Gabon (STCG), filiale du groupe, par la voix de son directeur général, Anthony Samzun (photo), a accordé une interview au quotidien «L’Union» afin de se dédouaner de ces accusations. «Nous sommes régulièrement indexés comme étant responsables de la vie chère au Gabon. Or, nos tarifs de manutention n’ont pas changé depuis 14 ans. (…) Nous avons réduit nos prix de 15%, trois ans après le démarrage de la concession. D’autre part, nous ne représentons qu’entre 1% et 3% du prix de vente dans les magasins, et 4% quand les prestations de transport sont incluses à la manutention», confie le DG.

Pour le directeur général qui rappelle que les tarifs pratiqués par la STCG ont un impact très limité sur les prix à la consommation, l’objectif du groupe présent au Gabon depuis 70 ans, vise à accompagner l’Etat dans la lutte contre la vie chère au travers d’actions comme les remises récemment opérées.

Refusant d’assumer seul le problème de la vie chère au Gabon, Anthony Samzun indique que l’ensemble des acteurs est concerné : les fournisseurs, les intermédiaires et détaillants ainsi que le secteur public, l’Oprag, la Douane, GPM, le CGC… «L’ensemble des acteurs de cette chaîne logistique est impliqué», tranche-t-il. «Pour nous, aujourd’hui, l’essentiel est de mesurer l’évolution des prix dans les magasins. Nous avons réalisé de gros efforts, et nous souhaitons que ces efforts soient répercutés sur le panier de la ménagère. C’est la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) qui a la mission de ce contrôle et qui est chargée de vérifier dans les points de vente, l’évolution des tarifs», se défend le DG.

Avec le Nouveau Gabon

LAISSER UN COMMENTAIRE