Après le Ministre de l’économie, ceux du commerce et de la solidarité nationale, le tour revenait ce jeudi au ministre de l’énergie et des Ressources Hydrauliques Pascal HOUANGNI AMBOUROUE, d’échanger avec les membres de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), sur sa gestion du dossier de la gratuité de l’eau et l’électricité initié par le Président de la République Chef de l’État SE Ali BONGO ONDIMBA dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.
Cette rencontre a été une opportunité donnée au membre du gouvernement d’éclairer la Commission sur l’enveloppe mis à la disposition de la SEEG par le Chef de l’État, les détails concernant les bénéficiaires, et les raisons d’ajustement de la deuxième phase.
Rappelons que selon les informations mises à disposition du ministère par la SEEG, sur le plan financier, les éléments à disposition indiquent que la mise en œuvre de la première phase de la mesure de gratuité s’est élevée à sept milliards trois cent trente-huit millions et deux cent quatre-vingt mille (7.338.280.000) de francs CFA.
Initialement prévue à 6 milliards de FCFA, il convient de préciser que le Ministère n’a pas participé au mécanisme de paiement, car étant de la compétence du département de l’Economie et du Trésor Public. C’est ainsi que le Ministre de l’Economie est destinataire des éléments de règlement de la mesure de gratuité.
Toutefois, en sa qualité de responsable sectoriel, le Ministre a promis aux membres de la commission de se rapprocher de ses collègues, le Ministre de l’Economie et des Finances et celui de la promotion de la Bonne Gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques pour examiner les termes d’un audit de la mise en œuvre de la mesure de gratuité dans le but d’éclairer l’opinion sur la gestion de l’opération et les objectifs atteints et ceci conformément aux instructions du Premier Ministre Chef du Gouvernement en conformité avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat qui prône une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption.
Le Ministre a par ailleurs mis à la disposition des membres de la commission présidée par Nestor Mbou, les documents relatives aux différentes communications qui ont été faites par le ministère autour de l’opération.