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Olam : 17 000 emplois créés au Gabon entre 2010 et 2017

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La firme internationale a Olam a créé 17 000 emplois dont 3000 dans la zone économique de Nkok, au Gabon entre 2010 et 2017, a appris ce mardi, un reporter de Focus News Gabon,  lors de la présentation à Libreville de l’étude sur l’impact économique de cette multinationale.

La plupart de ces emplois, selon notre source sont agricoles.  Mais ces emplois   participent en grande partie à la réduction du taux de chômage dans le pays (1%). Chaque emploi créé aurait coûté environ 30 millions de francs CFA à Olam.  Le géant singapourien compte également de nombreux  investissements dans les secteurs gabonais de l’industrie et du transport.  Le membre du gouvernement, Madeleine Berre conseille : « Il faut renforcer ce genre de partenariats privés-publics. Ils sont importants dans le cadre de la diversification de l’économie de notre pays. »

Selon l’étude menée par l’économiste Mays Mouissi et le secrétaire général de l’ONG Brain-Forest, Marc Ona Essangui, l’implication d’Olam dans le développement des infrastructures a fait doubler la capacité portuaire du Gabon en quelques années. Avec plus de précision, « sur le plan national, en 2016 Olam a contribué à hauteur de 295 milliards Fcfa dans la formation du PIB nominal du Gabon et que sur le plan macro-sectoriel, en 2016 elle était à l’origine de 50% de la valeur ajoutée créée par le secteur agricole, 40% de la valeur ajoutée créée par l’industrie du bois, 30% de la valeur ajoutée créée par l’industrie agroalimentaire et 5% de la valeur ajoutée créée dans le domaine des transports».

Entre 2010 et 2017, la société a versé 8,5 milliards de francs CFA d’impôt à l’Etat, mais il s’agit selon l’enquête mentionnée de l’impôt sur  des salariés et non de l’impôt imposable aux sociétés.

Les points sombres de l’étude laissent constater des faiblesses liées aux contrats sociaux dont la mise en place ne répond pas toujours aux besoins des populations locales.  Marc Ona Essangui interpelle : «Les infrastructures qui ont été réalisées, il s’agit des choix qui étaient imposés par des politiques. Ainsi Olam mettait en place des bâtiments mais le gouvernement a complètement démissionné dans l’arrière-pays. Donc nous avons pensé que ce sont des investissements à perte. Nos recommandations c’est de dire si Olam veut vraiment contribuer dans le développement du pays il doit le faire en concertation avec les populations.»

L’étude révèle également des insuffisances au niveau de la gouvernance financière, notamment le manque de transparence.

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