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Internet/Gabon : Canalbox, ça se passe mal

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Ce 19 août, à travers un communiqué, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a mis en demeure CanalBox Gabon. La sortie est consécutive aux plaintes des abonnés de ce fournisseur d’Internet au Gabon quant à la forte dégradation de la qualité du service depuis quelques mois.

A travers un communiqué rendu public ce 19 août, sur les antennes de la télévision nationale, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a donné une suite aux plaintes faisant état d’une très forte dégradation de la qualité du service Internet de CanalBox, filiale du groupe Vivendi Afrique (GVA) l’opérateur télécom spécialisé dans la fourniture d’accès ‘’internet très haut débit en Afrique’’. L’Arcep, par la voix de son directeur de la Régulation, a indiqué à CanalBox que cette situation, devenue inacceptable et causant un désagrément à ses usagers, contrevient aux dispositions du cahier des charges annexé à sa licence de fournisseur d’accès Internet. Notamment, a-t-il précisé, celle des articles 21, 22, 23 et 24 combinés.

«Par conséquent, l’Arcep demande à GVA de bien vouloir prendre toutes les dispositions requises et urgentes pour rétablir la qualité du service. Le présent communiqué vaut mise en demeure», a indiqué le régulateur dans son communiqué. Si en réalité cette mise en demeure n’est qu’une alerte par laquelle l’Arcep constate formellement les désagréments causés après les plaintes des usagers, aucune sanction n’a pour l’heure été prise contre CanalBox dont les usagers requièrent tout de même des dédommagements. Qu’à cela ne tienne, l’Arcep a rassuré les usagers de GVA que, dans sa mission de régulateur, elle veille au strict respect de la réglementation en vigueur visant à leur garantir une meilleure qualité de service.

Pour rappel, depuis quelques mois, les clients de CanalBox crient à l’arnaque du fait de la mauvaise qualité du service qui s’est accrue depuis le début du mois d’août. Ils dénoncent tout aussi le service après-vente qui serait, selon les mécontents, «médiocres» avec, en prime, le manque de tact des téléconseillers.

Source : Gabon Review

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