La crise du marché du pétrole impacte négativement l’économie gabonaise malgré les efforts de la diversification économique. Le pays est sous perfusion financière des institutions internationales, dont le FMI et la banque mondiale.
Le gouvernement a mis en place un plan de relance économique, mais il faut compter certainement sur le moyen terme pour avoir des fruits. L’Etat a pris des mesures urgentes pour réduire les charges de fonctionnement, et parmi ces mesures figure notamment la réduction de la masse salariale.
Sur ce volet, le gouvernement évoque des départs volontaires à la retraite et la « la suspension des recrutements à la fonction publique, sauf dans les secteurs vitaux de la santé et de l’éducation », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze le 29 juin dernier, lors d’une conférence de presse à Libreville.
Les étudiants sortis des grandes écoles d’Etat et ceux formés dans les universités du pays seront les premières victimes de la situation. La conjoncture économique internationale invite tout de même les uns et les autres à se lancer dans les activités génératrices de revenus. Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens. L’économie des grandes puissances mondiales est portée en grande partie par le secteur privé.
