Dimanche, 5 mars 2017 à Libreville, les employés du secteur pétrolier, regroupés au sein de l’ONEP ont dénoncé une pollution environnementale par versement du brut dans la nature, sur le site pétrolier d’ONAL, à Port-Gentil.
Selon les syndiqués de l’ONEP, cette pollution aurait entamée les cours d’eau environnants la station de production d’ONAL. Ils s’étonnent du « silence coupable du gouvernement » qui est au courant de la situation et qui ne fait rien pour protéger les populations et les écosystèmes. Ils ont tout de même lancé l’appel à la direction générale des hydrocarbures et à la direction générale de l’environnement et de la protection de la nature, afin de diligenter un contrôle sur les lieux de pollution. Ils estiment que les responsables de la société Maurel et Prom ont déjà initié des actions, afin d’ « effacer les traces » de la pollution.
Les syndiqués par la voix du secrétaire national de l’ONEP, Lambert Mbolo ont par ailleurs dénoncé les violences policières exercées le 23 février sur les travailleurs de Maurel et Prom, qui observaient une grève légale. Le responsable syndical estime d’ailleurs que le gouvernement, notamment le département du ministère de l’intérieur a été manipulé dans cette histoire par le DG de Maurel et Prom, Christophe Blanc, qui souhaite mettre sur le dos de l’ONEP ses propres turpitudes et la responsabilité sociale et financière de la crise qui secoue actuellement l’entreprise qu’il dirige de manière cavalière.
L’ONEP et l’ensemble des syndicats du secteur pétrolier et activités connexes s’activent à mettre en place un comité de crise pour apprêter le dépôt d’un préavis de grève général, apprend-on.
