La filière forêt-bois a inexorablement subi un changement en profondeur depuis l’interdiction d’exportation de grumes en 2009. La majorité des entreprises qui en exportait ont pour certaines mis la clé sous la porte, alors que d’autres ont été revendues à des opérateurs plus importants.
En 2009, le pays comptait 82 usines de transformation du bois. En 2018, on en dénombre 155, soit près du double neuf ans plus tard.
Le développement de la filière bois a déjà permis la création de nombreux emplois durables et qualifiés pour les Gabonais. 10 000 en moins d’une décennie grâce à l’installation de nouvelles unités de transformation du bois, notamment dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok.
La filière bois constitue, après la Fonction publique, le deuxième pourvoyeur d’emplois au Gabon, particulièrement chez les jeunes. Depuis 2009, la filière bois n’a eu de cesse d’évoluer. De 2010 à 2017, le volume de bois transformé par les opérateurs de ce secteur est passé de 280 000 m3 à 738 377 m3 et 621 962 m3 de produits transformés ont été exportés vers les marchés internationaux (Asie, Europe et Moyen-Orient) en 2017.
La Zone économique à régime privilégié de Nkok, qui a vu le jour en 2011, a largement contribué au développement du secteur bois. Elle compte aujourd’hui près de 78 entreprises dont plus de la moitié opère dans le secteur bois. Ces dernières consomment en moyenne mensuellement à elles seules 720 000 m3 de flux bois en grumes et en transforment 400 000 m3.