Des centaines d’élèves des établissements publics du Gabon, aussi bien à Libreville que dans les capitales provinciales ont battu le bitume le 20 février 2017. Une initiative qui a été stoppée par les éléments des forces de police à coups de gaz lacrymogène.
Les apprenants voulaient par cette manifestation réclamer le retour dans les salles de classe de leurs enseignants en grève depuis 3 mois, le paiement de leurs bourses et l’annulation de la décision gouvernementale de surprendre les salaires des enseignants grévistes. Les jeunes voulaient disent-ils prendre leur destin en main.
Selon nos sources, cette marche avortée a été organisée par les enseignants grévistes, qui voulaient mettre la pression sur l’Etat. Cette démarche des adultes les plus gâtés de la fonction publique gabonaise est condamnable à plus d’un titre. « Les enseignants sont entrain de tuer l’école gabonaise à petit feu », a confié une jeune élève du Lycée Nationale Léon Mba.
Photo : Gabonreview