Le célèbre bassiste de renommée internationale donnera un concert ce samedi, 6 avril à l’institut français du Gabon, à Libreville.
En pleine tournée africaine, Achille Ouattara se produira samedi prochain à Libreville. L’événement suscite déjà l’enthousiasme de ses fans dans la capitale gabonaise.
Pour Laure Toukou, » c’est l’un des bassistes les plus talentueux de sa génération, on cite son nom dans les milieux artistiques comme on citerait le nom de Jimmy Hendricks. »
Achille Ouattara est un artiste musicien burkinabè, auteur compositeur et interprète. Originaire de la région des Hauts-Bassins, il s’est initié à la musique aux côtés de son père dès le bas âge et son instrument de prédilection, c’est la guitare basse. A 13 ans, l’enfant prodige de Bobo-Dioulasso se démarque des autres enfants en s’essayant à la musique gospel à l’église.
Dans sa péripétie, il est vite repéré par la légende africaine de la batterie, le burkinabè AbloZon, qui l’aide à développer son potentiel. Il se fait rapidement un nom en tant que bassiste dans le monde artistique bobolais, ouagalais, burkinabè et africain. L’aventure va se poursuivre en Europe où il bénéficia des enseignements des bassistes Didier Likeng et Benoît Vanderstraeten et des contrebassistes Alexandre Furnelle et Jean Louis Raasinfosse. Toute chose qui lui a permis de perfectionner son approche des musiques africaines et du jazz. Depuis 2013, il intégra le groupe belge AfrikanProtokol avec qui il se produit de part et d’autres sur des scènes internationales.
Après avoir fait ses preuves, il décida en 2017 de marquer une pause pour se concentrer sur son projet personnel à travers une belle réalisation musicale.
Avec la production de cet album «Douahou» (bénédiction) de sept titres, entièrement supportée par Achille Ouattara, l’artiste évoquant l’Afrique contemporaine, invite tout un chacun à cultiver l’attention aux autres. «C’est Dieu qui m’a donné ce talent et je veux l’utiliser pour m’exprimer et donner de l’amour aux personnes qui en manquent, qui sont dans l’amertume», a-t-il souligné. Dans cet album, l’artiste rend aussi hommage à son mentor AbloZonà travers le titre Koro (grand frère).
Il faut noter que cet album de facture a été enregistré dans le studio bruxellois Dada. La voix de Soprano, l’incroyable présence du violon ont donné une dimension onirique aux créations. La musique de l’artiste est aussi rendue universelle grâce aux percussions qui rythment les titres, les raisonnantes afro latines, la juste combinaison d’harmonie contemporaines et séculaires.