La science des nombres, plus connue aujourd’hui sous l’appellation Numérologie, est d’origine très ancienne. Les premières traces de son utilisation remontent à onze mille ans, mais les experts affirment qu’elle existait déjà trente mille ans avant notre ère. Ce dont on est certain, c’est que le berceau de la numérologie est l’Égypte ancienne.
Moïse s’initie à cette science auprès des prêtres égyptiens chargés de son éducation. Avant de conduire son peuple vers la « Terre Promise« , il transmettra son savoir aux Hébreux. De là sera élaborée la kabbale. La science des nombres gagnera ensuite les Chaldéens et les Phéniciens. On la retrouve aussi dans des pays asiatiques, tels que l’Inde et la Chine.
C’est avec Pythagore, au Vème siècle avant J-C , qu’elle se prête à une première synthèse moderne. C’est lors du long séjour de vingt ans en Égypte qu’il étudia la science des nombres. Son maître était Hermès, le grand Prêtre qui représentait la plus haute autorité Égyptienne en la matière. De retour en Grèce, Pythagore la transmit à ses disciples dans tout le bassin méditerranéen. Plusieurs d’entre eux, dont Platon, prirent le relais de cet enseignement.
Sa devise était : « Les Nombres régissent l’Univers. Tout est arrangé d’après les Nombres»
Le calcul pythagoricien est avant tout une symbolique numérique. Chaque nombre est associé à une figure, d’où la restriction à l’étude des nombres entiers positifs : 1 représentait la divinité, 2 la femme, 3 l’homme, 10 l’école pythagoricienne… Cette association nombre-figure a été le support d’une abstraction mathématique, car le nombre ne découlant plus de résultat d’applications mathématiques-financières, agricole… mais était dès lors posé comme principe (en grec, Arche) de connaissance. Il s’agissait pour les pythagoriciens d’aller au plus près de la mystique des nombres, par l’établissement de lois entre arithmétiques.
Découvrant que les vibrations des cordes d’un instrument de musique produisent des sons harmonieux lorsque les rapports des longueurs des cordes sont des nombres entiers, Pythagore en déduisit que la gamme est nombre et la musique, mathématique.
Les progrès des scientifiques ont permis de confirmer d’une manière détournée l’apport des nombres dans notre vie.
Source : Sciences des nombres