Le Président de la Transition n’est en compétition avec personne. On a pas besoin d’une transition de 3,4 ou 5 ans. La Restauration tient à une chose fondamentale : Le rétablissement de l’Etat de droit. Et le reste suivra. C’est le rôle du Dialogue national et du régime de la Transition.
Le 30 Août 2023, le Général et ses Hommes ont définitivement scellé le pacte de confiance entre lui et le peuple. Mais le choix de collaborateurs calculateurs et revanchards tendent à nous rappeler aux instincts les plus bas de la triste gouvernance politique de ces dernières années.
Évitons les raccourcis faciles. La place des militaires est dans les casernes. C’est cela le retour à l’ordre institutionnel. Le Gabon n’est menacé ni à ses frontières, ni à l’intérieur de ses mûrs. Le seul problème était Ali Bongo et sa cohorte au sommet de l’Etat 14 ans durant.
Maintenant, si tel est que Le Libérateur sente en lui l’appel du Destin (ce qui est normal vu les événements); alors, qu’il tombe le treillis et entre dans l’arène pour des élections présidentielles en août 2025. Il a pour lui une légitimité qui ne souffre d’aucune contestation.
N’oublions jamais que la parole relève du sacré. La Grandeur de Brice Clotaire Oligui Nguema fera socle dans sa capacité à respecter la Parole qu’il a lui-même scellé librement à la face des Hommes en prophessant une Transition qui n’irait pas au delà de deux ans.
Le dialogue national ne doit surtout pas servir d’excuse à des loups maquillés en agneaux qui n’ont pour seul objectif que de pérenniser un système à l’origine du sous développement de notre pays et de l’appauvrissement de ses populations.
Courage.
Brice Nziengui
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