Les représentants de l’UNESCO et de l’UNICEF ont réuni les personnels techniques des 5 ministères en charge de l’éducation au Gabon, le 18 avril 2017, en vue de la validation du projet d’appui à la production desdits statistiques et la carte scolaire du Gabon aux fins de lever les fonds auprès d’autres partenaires. Cette rencontre intervient suite à la demande de financement du Ministre de l’éducation nationale adressée à l’UNESCO, en vue de l’établissement du diagnostic du secteur de l’éducation, base de l’élaboration du Plan sectoriel de l’éducation (PSE).
Les statistiques de l’éducation sont un recueil de données sur l’éducation. Quant à la carte scolaire, il s’agit d’un ensemble de techniques utilisées pour planifier les besoins futurs d’éducation au niveau local et les moyens à mettre en œuvre pour les satisfaire. Ces deux outils des préalables à l’élaboration du Plan sectoriel de l’éducation (PSE).
Par ailleurs, le projet d’appui à la production des statistiques de l’éducation est un document présentant la stratégie proposée par le ministère de l’éducation nationale en vue de la collecte des données statistiques dans le secteur de l’éducation du Gabon. Parmi les données à collecter, on compte notamment le nombre de salle de classe, le nombre d’élèves par classe, le nombre d’enseignants par établissement, le taux de réussite ou passage en classe supérieur, le taux d’abandons, taux de grossesses précoces, taux de mise en œuvre des programmes, taux de couverture en laboratoire.
Au cours de la l’analyse dudit document, les représentants des agences onusiennes ont invité leurs interlocuteurs à affiner la stratégie de déploiement en vue d’avoir des résultats de qualité, c’est-à-dire les données fiables. Ainsi, leur ont-ils recommandé de privilégier la stratégie « Porte-à-porte » pour la collecte de données dans le domaine de l’éducation notamment dans les chefs-lieux de province comme prévue dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda, au détriment de la stratégie de regroupement à limiter dans les capitales départementales, selon ces derniers. Ils ont également recommandé d’augmenter le nombre d’agents recenseurs et la durée, car les agents recenseurs doivent avoir non seulement une zone restreinte mais aussi suffisamment de temps pour la couvrir. Enfin, pour minimiser les biais, ils ont recommandé l’intégration d’une équipe de contrôle des données collectées par les agents recenseurs.
Au terme de la rencontre, l’équipe a prévu envoyer la version validée conjointement à l’Agence française de développement (AFD) potentielle autre bailleur de fonds identifié et qui a déjà manifesté son intérêt sur ce sujet lors de précédentes discussions.