Libreville, 12 juin 2025 – Face à la presse nationale et internationale réunie au Palais présidentiel, le porte-parole de la Présidence de la République, Monsieur Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, a livré une communication articulée autour de deux axes majeurs : la diplomatie de paix impulsée par le Chef de l’État, et les grands projets urbains engagés dans la capitale.
Revenant sur la récente visite d’État du Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à Malabo, le 4 juin 2025, M. NZAME-NZE BIYOGHE a souligné la volonté conjointe du Gabon et de la Guinée équatoriale de traiter le différend frontalier autour des îles Mbanié, Cocotiers et Conga dans l’esprit de fraternité et de coopération. Cette rencontre avec son homologue, le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a permis de réaffirmer la souveraineté des deux États tout en confiant à un comité d’experts bilatéral la mission de trouver une solution concertée. Plusieurs accords stratégiques ont été signés, dans les domaines de la santé, de la culture, du sport et de la défense, illustrant une diplomatie gabonaise désormais fondée sur l’apaisement, l’interdépendance et l’unité africaine.
Sur le plan national, le porte-parole est revenu avec gravité sur les opérations d’aménagement en cours dans la zone dite de derrière l’Assemblée, en lien avec la construction du Boulevard de la Transition, d’une cité administrative et l’aménagement du bassin versant Sainte-Marie – Awondo. Face aux inquiétudes légitimes exprimées par les populations, il a tenu à rassurer : ces projets visent la modernisation urbaine, la lutte contre les inondations et l’amélioration de la mobilité. Le Chef de l’État suit personnellement ce dossier, et un programme de relogement est actuellement en cours pour garantir les droits des populations impactées.
M. NZAME-NZE BIYOGHE a dénoncé les amalgames véhiculés sur les réseaux sociaux, rappelant que les zones concernées ont été déclarées d’utilité publique depuis plus de 40 ans. Le laxisme des anciennes autorités a favorisé une certaine désaffection citoyenne envers les décisions de l’État. Mais la transition actuelle marque une rupture : en sept ans, le Président entend bâtir un Gabon digne, efficace, et respectueux de tous. « Le temps est court, les projets iront vite », a conclu le porte-parole.