Libreville, 11 avril 2025 – À la veille de l’élection présidentielle, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann IMMONGAULT, a dressé le cadre général de l’organisation du scrutin du samedi 12 avril, marquant la fin officielle de la transition politique initiée par le CTRI le 30 août 2023.
Près de 920 200 électeurs sont appelés aux urnes, dont 892 057 sur le territoire national et 28 143 à l’étranger, dans 3 037 bureaux de vote, répartis entre 2 941 à l’intérieur du pays et 96 à l’étranger. Les bureaux seront ouverts de 7h à 18h, avec une possible extension selon les cas prévus par la loi.
La sécurité, la transparence et l’inclusivité de ce scrutin sont au cœur du dispositif mis en place. 48 missions d’observation ont été accréditées pour un total de 2 450 observateurs, nationaux et internationaux, qui devront respecter une stricte neutralité. Le ministre a rappelé que seuls les électeurs figurant sur la liste électorale et munis de leur carte d’électeur, d’une carte d’identité (ancienne ou nouvelle) ou d’un passeport, seront autorisés à voter, conformément aux articles 71 et 140 du Code électoral.
Par ailleurs, cette élection s’inscrit dans une série de réformes institutionnelles saluées par le ministre : la systématisation du Numéro d’Identification Personnel (NIP), la nouvelle carte nationale d’identité électronique, la révision et la consultation en ligne de la liste électorale, ainsi que l’adoption d’un nouveau Code électoral. Ces innovations visent à renforcer la transparence et la confiance des citoyens dans le processus électoral.
À noter, aucun trouble majeur n’est à signaler : les frontières restent ouvertes, l’Internet fonctionne normalement, les commerces sont ouverts et la libre circulation est assurée, signes d’un climat propice à une élection sereine. Les 88 commissions électorales locales et les 25 consulaires à l’étranger sont pleinement opérationnelles pour encadrer cette échéance capitale.
Enfin, dans un appel solennel, Hermann IMMONGAULT a exhorté les Gabonais à faire preuve de civisme : « Le vote est un acte de foi envers la République. Plus que jamais, nous devons faire bloc autour de ce qui nous unit : la paix, la stabilité et la solidarité nationale. » Ce scrutin présidentiel est plus qu’un choix politique : c’est une étape historique vers une Cinquième République plus démocratique, plus responsable et plus inclusive.
