Le Ministère gabonais de la Justice via un communiqué parvenu ce matin dans notre rédaction, met en garde certains activistes de la diaspora contre les discours diffamatoires, injurieux, d’incitation à la violence et à la révolte contre les autorités publiques, distillés dans les réseaux sociaux. Le gouvernement menace de saisir les juridictions compétentes…
Communiqué :
« Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux constate, pour le déplorer, la recrudescence des discours diffamatoire, injurieux,
d’incitation à la violence, à la révolte contre les autorités publiques et portant atteintes au prestige et à l’image des Institutions de la République, notamment à la Présidence
de la République et à la personne du Chef de l’Etat.
Ces discours qui menacent notre vivre ensemble et l’unité nationale sont prononcés et diffusés dans les réseaux sociaux par des compatriotes résidents en France ou ailleurs, qui se font appelés » activistes ».
Ces derniers sont soutenus par des complices cachés et dispersés sur le territoire national.
Le Ministre de la Justice rappelle aux intéressés que notre pays reste attaché et respectueux des différentes Conventions Internationales auxquelles il a adhéré ainsi qu’aux accords de coopération et d’entraide judiciaire le liant à certains Etats dans
lesquels les activistes ont trouvé refuge.
A cet effet, conformément aux dispositions de l’article 17 du Code de Procédure Pénale, des instructions ont été données au Procureur de la République près le
Tribunal de Première Instance de Libreville aux fins d’engager, sur le fondement des articles 88 et 157 du Code Pénal, des poursuites individuelles contre ces compatriotes qui passent leur temps à vilipender les Institutions de la République.
Par ailleurs, les juridictions compétentes des pays dans lesquels se trouvent ces
compatriotes en quête de visibilité seront directement saisies. »