Accueil ACTUALITES Déséquilibre budgétaire : la société civile propose une batterie de solutions

Déséquilibre budgétaire : la société civile propose une batterie de solutions

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Le rapport du Conseil d’administration du Fonds monétaire international ( FMI) est accablant pour le Gabon. Le pays a atteint une dette publique record au-delà du plafond de la CEMAC.

Face à cette situation prévisible selon la société civile au regard des engagements sociaux des autorités de la transition et de l’héritage d’une gestion calamiteuse des finances publiques du régime déchu, la société civile, à travers le ROLBG, le CONASC et ASCORIM, propose pour y remédier, de nombreuses solutions. Entre autres la consolidation de la politique de diversification de l’économie, les politiques contracycliques, la mise en œuvre des mécanismes de transparence et de redevabilité dans tous les secteurs, la mise en place des mécanismes solides et renforcer les structures existantes de lutte contre la corruption par exemple au niveau du fisc., et la mise en œuvre effective des exigences de la Norme ITIE 2023.

Pour améliorer de façon significative la gouvernance économique du pays , la société civile via une récente communication a proposé également l’amélioration du climat des affaires pour inciter les investissements directs étrangers, dans un environnement économique sain et attractif; la réforme du secteur extractif en lien avec l’initiative pour la transparence dans les industries extractives ( ITIE), les perspectives d’une exploitation graduée des minerais critiques et les minerais de transition, la consolidation des mécanismes de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et les flux financiers illicites, la protection de l’environnement en tant que pays champion , le maintien et le renforcement des partenariats publics-privés dans le domaine agricole, forestier et le renforcement des emplois hors pétrole, la lutte contre la pauvreté, er l’accès au logement décent .

C’est dans cette optique que la société civile propose par ailleurs au CTRI  d’accorder la primeur de la gestion des entreprises au leadership étranger censé favoriser les emplois extra-étatiques, autrement dit de donner plus de place au secteur privé puisque que la décadence budgétaire s’explique en partie par l’incapacité de l’Etat à y pouvoir être le premier actionnaire des grandes entreprises parapubliques.

En matière de diversification l’économie, la société civile suggère la promotion des métiers dans plusieurs secteurs clés, comme le tourisme pouvant générer des milliards de dollars, compte tenu du potentiel du pays qui dispose d’atouts sans commune mesure ; à l’instar des 13 parcs nationaux et de l’espace côtier, susceptible de bénéficier des projets structurants à forte attraction.

Les secteurs de la pêche, du commerce, du transport, de l’agriculture dominés majoritairement par les étrangers, devraient connaitre de profondes mutations, au moyen de l’adoption des politiques de discrimination positive en faveur des nationaux, propose la société civile gabonaise. 

C’est dans cette veine que les leaders de la société civile, souhaitent que l’État encourage les jeunes gabonais aux métiers de l’orpaillage, tout en nationalisant ce secteur aujourd’hui victime des mafias étrangères.

 

 

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