Le désordre est à son comble au Cameroun où la Fédération Camerounaise de Football et le ministère des Sports s’écharpent. La FECAFOOT, après avoir sommé les Lions Indomptables à rejoindre l’hôtel La Falaise, a décidé de les remplacer par les U20 pour aller affronter la Namibie. Alors qu’ils étaient déjà prêts à s’envoler, ils ont été débarqués suite aux injonctions de Yaoundé.
En fait, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a repris le dossier en main pour siffler la fin de la cacophonie et éviter des déconvenues au Cameroun. Après avoir convoqué le ministre des Sports hier, il a convié les joueurs dans son cabinet, sans la présence du sélectionneur Marc Brys.
Alors que le conflit entre la Fecafoot et le ministère des sports concernant la gestion de l’équipe nationale de football a atteint son paroxysme,le Premier ministre a reçu le ministre des sports hier, ensuite aujourd’hui les joueurs, logés au Hilton hôtel depuis environ 48 heures.
Selon des indiscrétions, Vincent Aboubakar et Zambo Anguissa étaient les porte-parole de leurs coéquipiers et ont exprimé leurs inquiétudes d’avoir des sanctions infligées par leurs clubs et la CAF. Et à l’issue de ces concertations, les parties seraient tombées d’accord pour que le match Cameroun-Namibie, prévu le 7 septembre dans le cadre des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, se joue au stade omnisports de Garoua, comme l’exigeait la FECAFOOT.
Comment va réagir Marc Brys qui n’a fait que répéter qu’il jouera tous ses matchs à Yaoundé au stade Ahmadou Ahidjo ? Et que dira encore Joseph Antoine Bell le patron de l’ONIES qui laissait croire que le stade de Garoua n’est nullement prêt ? Et la CRTV va-t-elle finalement se rendre à Garoua alors qu’elle laissait entendre qu’il faut un minimum de 20 jours pour installer ses équipements à Garoua ?
En tout cas, rien n’est terminé tant que le match n’est pas encore joué. Tellement il y a des retournements de situations qu’on risque encore en avoir, puisque pour l’instant, il n’y a toujours pas de communication officielle du gouvernement.
Source : Coups Francs
