Les agents licenciés de l’Agence Nationale des Grands Travaux d’Infrastructures (ANGTI) se sont réunis une fois de plus jeudi devant leur siège à Angondjé, pour dénoncer le non paiement du bonus d’accompagnement qui avait été énoncé par leur ministre de tutelle, lors de leur dernière rencontre, informe un papier de l’AGP.
Deux véhicules garés à l’entrée du portail empêchaient les allées et venues non seulement des agents de ladite structure, mais également celles des autres administrations logées dans la même concession. Ces hommes et femmes faisaient le pied de grue devant leurs locaux, pendant que les policiers tentaient de les repousser pacifiquement.
Mécontents de la longue attente, les ex-agents n’ont pas trouvé autre solution que de manifester leur ras-le-bol, bien que leurs droits légaux aient été soldés.
«Nous sommes revenus essentiellement pour demander à quel niveau du paiement du bonus d’accompagnement qui a été mentionné sur les trois points de revendications par rapport à notre licenciement. Lequel bonus avait été prévu pour le 30 novembre 2019. Aujourd’hui nous sommes le 6 février. Nous avons reçu les droits légaux qui ont été diminués avec les impôts qui ont été taxés», a fait savoir Alexis Engouang Ango, un des membres des agents licenciés.
Qu’est-ce qui bloquerait la procédure? C’est la question que se posent les licenciés de l’ANGTI. Lesquelles croient savoir que le dossier se trouverait au niveau de la Direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP).
