Accueil ACTUALITES 2e Forum des Ministres en charge du développement social/CEEAC : déclaration de...

2e Forum des Ministres en charge du développement social/CEEAC : déclaration de Libreville

PARTAGER

Le deuxième forum Most (Programme intergouvernemental pour la gestion des transformations sociales de l’UNESCO) des ministres en charge du développement social des pays de l’Afrique centrale a été organisé le 30 septembre 2020 en ligne, sous le thème : «  Le défi de la pauvreté en Afrique centrale : quel impact de la pandémie du Covid-19 et quelles stratégies ? »

Au terme d’une journée d’échanges, les participants ont fait une déclaration commune dans laquelle ils approuvent le programme sous-régional proposé de lutte contre la pauvreté dans la perspective des Agendas 2030 et 2063,  qui se décline en six axes, à savoir : la production des données, incluant des activités de formation et de recherche ; l’économie verte ; la transformation numérique ; le renforcement des systèmes de santé ; le renforcement des secteurs productifs et la  vision prospective post-COVID..

Ils affirment la valeur, dans le cadre notamment des axes (i) et (vi) du programme sous-régional du projet UNESCO MOST de renforcement des capacités de recherche et d’action, notamment pour ce qui est de la compréhension multidimensionnelle de la pauvreté, de la cartographie des différentes formes de vulnérabilité, de la production et de l’utilisation des données sur la pauvreté et sur les inégalités, et des articulations de ces questions avec la protection sociale, avec un accent particulier sur la situation des jeunes, des femmes et des personnes en situation d’handicap.

Les Ministres en charge du développement social de la CEEAC ont déclaré aussi demander à l’UNESCO d’assurer la mise en œuvre du projet UNESCO MOST de renforcement des capacités de recherche et d’action, en dialogue avec les Etats bénéficiaires et en association avec les partenaires techniques et financiers sous-régionaux et régionaux, dont la CEEAC et le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) ; et suggérer, à cet égard, qu’une première étude diagnostique et prospective, puisse être réalisée dès 2021, mettant un accent particulier sur les conséquences de la pandémie de la COVID-19 et proposant des solutions politiques, particulièrement en ce qui concerne le genre, les jeunes et les personnes en situation d’handicap.

Il se sont engagés à appuyer, par tout moyen et auprès de tout partenaire financier pertinent, la mobilisation par l’UNESCO, avec ses partenaires techniques, des ressources financières requises pour la mise en œuvre effective du projet UNESCO MOST de renforcement des capacités de recherche et d’action ; e) Nous engager en outre à prendre, concomitamment et diligemment, les dispositions nécessaires pour la création ou la réforme, dans  chaque  pays de la CEEAC, des comités nationaux du Programme MOST, comme étape préalable à la constitution d’un écosystème sousrégional de formation, de recherche et de prospective en matière de lutte contre la pauvreté et de développement humain et social, en veillant à une bonne articulation avec les capacités existantes du CODESRIA.

Ils ont déclaré avoir pris note de la proposition faite au cours de ce Forum, de mettre en place, dans chaque pays de la sous-région, d’un Institut national autonome en charge des questions de sciences sociales ; et ont demandé à l’UNESCO d’assurer la mise en place d’un mécanisme de suivi du Forum, en partenariat avec la Commission de la CEEAC et sur une base multi-parties prenantes, qui crée un espace virtuel de discussion régulière au niveau ministériel sur les défis de développement social résultant de la pandémie, notamment pour ce qui est des systèmes de la protection sociale en Afrique centrale.

Par ailleurs, les participants ont Invité la Commission de la CEEAC à collaborer étroitement avec l’UNESCO dans la mise en œuvre du programme sous-régional proposé de lutte contre la pauvreté dans la perspective des Agendas 2030 et 2063. Ils se sont engagés aussi à renforcer les plans d’action nationaux de prévention et lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles, notamment à la lumière des effets néfastes exacerbés par la pandémie de la COVID19, et demander à l’UNESCO d’examiner les mesures et politiques efficaces à cet égard.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE