Dans une récente sortie, la société civile gabonaise, réunie au sein du ROLBG, le CONASC et ASCORIM, a proposé l’ouverture du dialogue franc, transparent et constructif entre le CTRI et les groupes Arise et Olam.
Ce dialogue aurait pour objectifs de
revaloriser les participations de l’Etat dans les différentes entités, revisiter les différentes conventions, améliorer le climat de collaboration, et renforcer l’esprit gagnant-gagnant de ces partenariats.
Par ailleurs, la société civile a recommandé aux deux (2) groupes,
la promotion de la préférence nationale dans l’acquisition des contrats de sous-traitance ;
l’amélioration significative des conditions de travail des employés dans le respect des dispositions législatives en vigueur,
la lutte contre l’esclavage moderne, et toute forme de discrimination.
Elle préconise aussi l’organisation d’un audit social, aux fins de parvenir à un diagnostic global des problématiques et questions critiques concernant les violations des droits humains, notamment les droits socio-économiques ,
un engagement ferme dans des politiques exigeantes en matière de protection de l’environnement dans leurs zones d’exploitation agricole et forestière.
Dans la même veine, elle souhaite aussi l‘organisation d’une mission d’évaluation environnementale globale sous l’égide de la société civile et des cabinets indépendants et le financement les projets d’électrification des villages dans les zones impactées.
Enfin pour ce qui est des zones d’exploitation forestière, la société civile recommande la révision des contrats pour une meilleure participation et un contrôle de l’Etat et une politique de reboisement.
Aussi la société civile souhaite au sein des groupes la mise en place d’une politique de préservation des emplois existants, la création de nouveaux emplois pour lutter contre le chômage endémique des jeunes gabonais et la poursuite de la consolidation de la politique de diversification de notre économie,et l’apaisement du climat de collaboration.
RAPPEL
Le partenariat entre le Gabon et le Groupe Arise a abouti à :
La création de GSEZ (38, 5 % des parts détenus par la République Gabonaise et 61, 5% de part revenant au partenaire Arise IIP) ;
La construction du Port International d’Owendo (10,39 % des parts pour la République Gabonaise, 79, 61 % pour Arise IIP et 10 % des parts STOA infra et Énergie) ;
La Construction du Port Minéralier d’Owendo (10, 39 % des parts des parts pour la République Gabonaise, 79, 61 % pour Arise IIP et 10 % des parts par Meridiam- Fonds Français) ;
La Concession de l’aéroport International de Libreville, co-détenu par la République Gabonaise (38, 5%) et Arise IS (61,6%).
Et le partenariat avec le groupe Olam a abouti à la création de deux (2) sociétés agricoles OLAM-Palm Gabon (Palmier à huile) et Olam-Rubber Gabon ( Hévéaculture ) .
La République Gabonaise détient 40 % des parts dans chacune de ses entreprises. Ces deux (2) collaborations contribuent fortement à la diversification économique, à la transformation de nos matières premières, à la création des emplois (plus de 35000 emplois directs) et à la lutte contre la pauvreté.