Lors du Breaking News du jeudi 04 Janvier 2024, sur les antennes de la chaîne d’informations en continue GABON 24, Madame Camelia NTOUTOUME LECLERCQ, Ministre de L’ Éducation Nationale, chargé de la Formation Civique, a délivré une importante communication relative au retour de la bourse scolaire au GABON.
Parmi les mesures fortes que le Président de la TRANSITION et son équipe ont annoncé, figure le retour du payement de la bourse au secondaire.
Jeudi dernier, lors de sa communication, la Ministre de L’ Éducation Nationale a annoncé que suite aux travaux de la commission gouvernementale tripartite *( MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES, MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET L’ANBG pour le compte du MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR), désormais pour bénéficier de la Bourse scolaire, les élèves du 1er cycle secondaire doivent avoir une moyenne supérieure ou égale à 12/20. Et que pour les élèves du second cycle secondaire, la moyenne doit être supérieure ou égale à 11/20. Cette mesure issue des travaux de la commission tripartite a été adoptée par le Gouvernement de la République.
Après cette communication de Madame Camelia NTOUTOUME LECLERCQ, Ministre de l’Education Nationale, plusieurs voix ne cessent de s’élever pour protester cette nouvelle mesure. D’autres vont jusqu’à verser dans les injures sur les réseaux sociaux en demandant même la démission de la Ministre de l’Education Nationale car selon eux, elle ne respecterait pas les consignes du CTRI et que selon eux * »Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA n’a jamais dit que pour avoir la bourse, il faut avoir 12/20 de la 6ème en 3ème et 11/20 de la 2nde en Terminale. »* Certains acteurs de l’éducation ont lancé l’appel aux élèves pour *FAIRE UNE MARCHE DE PROTESTATION et EXIGER LE DÉPART DE LA MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE.*
À la surprise générale, plusieurs collectifs de Chefs de classe et de bureaux de coopératives scolaires se sont exprimés en disant *NON À LA MANIPULATION ET NON À LA MARCHE DE PROTESTATION CONTRE L’AUGMENTATION DE LA MOYENNE POUR L’OBTENTION DE LA BOURSE AU SECONDAIRE. C’est le cas notamment des élèves du Lycée Technique National Omar BONGO ( LTNOB); Lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT (LPIG); Lycée Paul ÉMANE EYEGHE (LPEE) et du Lycée National Léon MBA (LNLM) qui ont fait des sorties médiatiques et sur les réseaux sociaux pour faire barrage à une éventuelle perturbation de l’année scolaire en disant non à une marche qui n’a pas lieu d’être.
Pourquoi certains parents d’élèves et enseignants voudraient perturber l’année scolaire en incitant les élèves à faire une marche de PROTESTATION dans chaque chefs-lieux de province ? QUI EN VEUT TANT À MADAME CAMELIA NTOUTOUME LECLERCQ ? Rappelons que depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’Education Nationale, il n’y a plus jamais eu de grèves et mouvements d’humeur dans le secteur de l’éducation. Les années scolaires ont toujours bien débuté, les examens se sont toujours passés dans les délais et les vacations sont payées convenablement.
Lorsque l’ancien régime avait coupé les BOURSES AU SECONDAIRE, où étaient les associations des parents d’élèves pour faire des marches de PROTESTATION ? Où étaient les élèves pour organiser des grèves sur l’ensemble du territoire national ? Où étaient les syndicats pour paralyser les cours afin de demander le retour des bourses scolaires au secondaire ? Personne n’a bougée. Aujourd’hui, le CTRI a ramené des bourses au secondaire et par l’entremise du Gouvernement fixé des critères d’attribution de la bourse aux élèves. Pourquoi ça crée des tensions ?
Avant le retour de la bourse au secondaire, nos élèves n’obtenaient pas les moyennes de 12/20 au 1er cycle et 11/20 au 2nd cycle du secondaire ? Pourquoi certains parents et enseignants s’opposent à la culture de l’effort et de l’excellence voulue par les autorités via la Ministère de L’ Éducation Nationale ? Pourquoi inciter les élèves à perturber l’année scolaire et jeter en pâture Camelia NTOUTOUME LECLERCQ ?
Il faut certainement privilégier le dialogue, afin de préserver la paix sociale. Une situation de blocage du système éducatif ne profiterait à personne, pas surtout aux apprenants.