L’atelier qui s’est tenu à l’Assemblée Nationale le 26 décembre 2023 a été marqué par la présence de personnalités prestigieuses, dont le Deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, l’Amiral Gabriel MALI ODJOUA, le Président du ROSCEVAC Nicaise MOULOUMBI, et l’honorable Paul BIYOGUE MBA.
Cet événement avait pour objectif de rendre compte du projet porté par le ROSCEVAC sur la lutte contre la pollution par les déchets plastiques au Gabon. Le Président du ROSCEVAC, deuxième vice-président du conseil économique et social, Nicaise MOULOUMBI, a entamé son propos en félicitant l’action militaire menée le 30 aout dernier, qu’il qualifie d’acte héroïque. « Je félicite le Comité de Transition et de la Restauration des Institutions qui a apporté un coup de libération dans le pays, le 30 aout dernier. Je félicite et encourage les décisions jusqu’ici prises par le CTRI, en vue de donner un visage réjouissant de nos institutions.
La question de la gestion des déchets plastiques semble des plus préoccupantes comme problématique actuelle’’.
En effet, les statistiques et quantifient également l’ampleur du problème et engagent la nécessité qu’une véritable action politique y soit portée.
Ce sont 870 000 habitants dans la capitale librevilloise en 2023 pour 1 000 000 en 2030. De ce fait, les projections montrent que la production de déchets passerait de 44588 tonnes (en 2021) à 9600 tonnes (en 2035). C’est donc sur la base de ses données scientifique et fiables que Monsieur Nicaise MOULOUMBI appelle à une élimination optimale et une valorisation durable des déchets. Il invite les pouvoirs publics à valider et à adopter la loi sur la gestion, à la fermeture de la décharge à ciel ouvert de Mindoubé et à la création d’un centre de valorisation des déchets.
La représentante de l’Union Africaine à la CEEAC, Dr NGUEMA OKOME Ortance, n’a pas manqué d’appuyer cette cause noble en saluant l’action entreprise contre la pollution des déchets plastiques qui à elle seule représente 40% de la pollution globale. Elle a réaffirmé l’engagement continu de l’UA dans cette lutte et s’est engagée à apporter son soutien pour faire avancer ce combat essentiel.
Cette initiative met en lumière un problème urgent qui nécessite une action politique concrète. Les chiffres avancés sont sans équivoque. Il est impératif que les pouvoirs publics valident et adoptent des mesures fortes pour gérer efficacement ces déchets afin d’éviter une catastrophe environnementale majeure.
cet atelier représente un pas significatif vers une prise de conscience collective concernant les défis posés par la gestion des déchets plastiques au Gabon.
La mobilisation tant nationale qu’internationale autour de ce sujet crucial laisse entrevoir un espoir tangible pour un changement positif.