Ce jeudi 23 novembre 2017, le porte-parole de la présidence de la république, Ike Ngouoni Aila a exprimé l’indignation du Gabon face à la traite des migrants Noirs en Libye, et a rappelé que le pays s’aligne sur la position du président de l’Union Africaine Alpha Condé, qui a réclamé l’ouverture d’une enquête par les autorités libyennes.
Ike Ngouoni Aila a condamné également au nom de son pays les faits qui ont été révélés au monde par le média CNN il y a une semaine : « Ainsi, vu du Gabon en particulier, ces faits ne peuvent que déclencher, par-delà le dégoût, la plus ferme des condamnations. »
Il ajoute : « Ici et maintenant, ici sur le sol africain, ici au Gabon, pays du CICIBA, terre d’accueil des afro-descendants de longue mémoire bantu, disons cela : a mise en vente d’êtres humains doit être bannie à jamais de ce siècle. »
Depuis que le média CNN a révélé l’existence des comptoirs de la traite d’êtres humains en Libye, certains pays tels que le Cameroun et le Côte d’Ivoire ont commencé à rapatrier leurs ressortissants. 250 Camerounais ont atterri le 21 novembre à l’aéroport international de Yaoundé en provenance de Tripoli.